.

.
.

mercredi 5 août 2015

L'ILLUSION DEMOCRATIQUE


420294246 e62d2fcb44Les citoyens sont devenus des esclaves, assujettis au pouvoir en place, abrutis par cette présente société marchande, leur donnant sans cesse l'illusion du choix et du plaisir.
Aujourd'hui, tous se sentent citoyens et pensent avoir certaines rênes en mains en plaçant une enveloppe dans une urne, mais il en est tout autre.
Les esclaves modernes se pensent toujours citoyens, ils croient voter et décider librement qui doit conduire leurs affaires.  
Comme si il avait encore le choix...
Ils n'en ont conservé que l'illusion. 
Croyez vous encore qu'il existe encore une différence fondamentale quant au choix de société dans laquelle nous voulons vivre, entre les différents partis politiques du monde, le Ps, l'ump, les démocrates, les républicains, les travaillistes et les conservateurs?
Certes ces partis ont quelque chose de divergent sur la forme, les uns ont un caractère plus sociale, les autres plus financiers, mais leurs fonds sont malheuresement convergents.
Il n'existe pas d'opposition car les partis politiques dominant sont d'accord sur l'essentiel , qui est la conservation de la présente société marchande.
Le  dogme du marché avec la complicité médiatique, monopolise l'apparence.
Ils se chamaillent sur des points de détails pourvu que tout reste en place. Ils se disputent pour avoir qui occupera les places que leurs offre le parlementarisme élitiste dominer par les groupes d'influences. Reprenez l'exemple de l'élection de Van Rompuy à la présidence du conseil européen soutenu par le groupe Bilderberg. Tous ceux présent dans l'hémicycle en sont évidemment conscients, mais n'ont intérêt à ne rien dire.
Voici un lien vers une vidéo d'un de mes précédents articles qui vous éclairera sur la question de ce groupe et sa connaissance au sein du conseil de l'europe : La nouvelle présidence de l'Europe : un choix couru d'avance??

Pour maintenir ce système d'endoctrinement où le citoyen ne prend jamais véritablement part aux problèmes, il suffit d'occulter un véritable débat sur le choix de société dans laquelle nous souhaitons vivre, et faire en sorte que l'apparence et la futilité domine sur la profondeur de l'affrontement des idées.
La démocratie réelle se définie d'abord par la participation massive des citoyens à la gestion des affaires de la cité, et l'on a fait exprès de tout rendre compliqué pour empêcher tout citoyen d'avoir l'envie ou la force morale de se lancer dans une analyse des problèmes ou dans la gestion de la société.
La démocratie est directe et participative, elle trouve son expression la plus authentique dans l'assemblée populaire et le dialogue permanent sur l'organisation de la vie en commun.
La forme représentative et parlementaire usurpe le nom de démocratie et limite le choix des citoyens au simple droit de vote , c'est à  dire au NEANT , tant il est vrai que le choix entre gris clair et gris foncé n'est pas un choix véritable.
Les sièges parlementaires sont occupés dans leur immense majorité par la classe socialement et économiquement dominante, qu'elle soit de droite ou de la prétendue gauche sociale démocrate.
Le pouvoir n'est pas à conquérir, il est à détruire.
Il est tyrannique par nature, Qu'il soit exercé par un roi, un dictateur, ou un président élu, La seule différence dans le cas de l'illusion de la démocratie parlementaire c'est que les "citoyens", esclaves, ont l'illusion de choisir eux même le maître qu'ils devront choisir, le vote à fait d'eux les complices de la tyrannie qui les oppriment.
IL manque la voix de Cornelius Castoriadis, ce dissident essentiel, en ces temps de « non-pensée », d'abrutissement intellectuel et d'oligarchie élitiste.
Il n’a pas sombré dans le renoncement esthète, ni dans le cynisme ni dans cette apathie repue qui dit :« Tout se vaut, tout est vu, tout est vain. » . Il a toujours dénoncé une élite politique réduite à appliquer l’intégrisme néolibéral, mais souligne aussi la responsabilité du citoyen que la précarité installée par l'élite désengage de l’activité civique et culurel, le baignant dans un flot d'ignorance.
Silencieusement, s’est mise en place cette formidable régression : une non-pensée produisant cette non-société, ce racisme social, cette domination d'un groupe asservissant.
Jusqu’au bout Castoriadis a recherché une radicalité : « Je suis un révolutionnaire favorable à des changements radicaux, disait-il quelques semaines avant sa mort. Je ne pense pas que l’on puisse faire marcher d’une manière libre, égalitaire et juste le système français capitaliste tel qu’il est. »Si l'on anayse les propos de Castoriadis, l'on se rendra bien à l'évidence qu'aujourd'hui la démocratie n'est plus qu'au stade d'illusion. Non seulement , le peuple ne choisit rien, mais les responsables politiques sont impuissants, impotents face à cette élite économique.
 « La seule chose qu’ils peuvent faire, c’est suivre le courant, c’est-à-dire appliquer la politique ultralibérale à la mode. Ce ne sont pas des politiques, mais des politiciens au sens de micropoliticiens. Leur but est de rester au pouvoir ou de revenir au pouvoir, et pour cela ils sont capables de tout. »
« Qui est citoyen ? Est citoyen quelqu’un qui est capable de gouverner et d’être gouverné
» .
«Il y a des millions de citoyens en France. Pourquoi ne seraient-ils pas capables de gouverner ? Parce que toute la vie politique vise précisément à le leur désapprendre, à les convaincre qu’il y a des experts à qui il faut confier les affaires. Il y a donc une contre-éducation politique. Alors que les gens devraient s’habituer à exercer toutes sortes de responsabilités et à prendre des initiatives, ils s’habituent à suivre ou à voter pour des options que d’autres leur présentent. »



"Ils ne sont pas esclaves parcequ'il existe des maitres, mais ils existent des maîtres parcequ'ils ont choisis de rester esclaves."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire