---------- toute l’intelligence est dans la trompette ---------- l'information déployée par Jean-claude Barthelay ---------j'ai été enfant de choeur, militant socialiste, pilier de bar, artisan du batiment, conseiller municipal, sportif ( course à pied, alpinisme ) et touriste à Chamonix, c'est dire si j'en ai entendu des conneries...........................
Outre le sort des Palestiniens, motif plus que suffisant pour dénoncer et sanctionner de manière très ferme les actes d’Israël, c’est paradoxalement la sécurité à long terme de l’Etat hébreu qui devrait nous inciter à une réaction bien plus affirmée. Car alors, pourquoi les autres Etats du Moyen-Orient écouteraient les appels à la mesure de ceux qui auront laissé faire un tel massacre ?
SOURCE Rappelez-vous comment on les a accusés, il y a 70 ans, d’être responsables de leur propre exode, parce qu’ils auraient obéi à la radio qui les appelait à quitter leurs maisons en attendant que les Juifs d’Israël soient « jetés à la mer ». Sauf que, bien sûr, ces appels n’ont jamais existé. Monstrueux. Effrayant. Diabolique. C’est étrange comment les mots manquent pour décrire ce qui se passe au Moyen-Orient aujourd’hui. Soixante Palestiniens morts. En une seule journée. Deux mille quatre cents blessés, dont plus de la moitié par des tirs à balle réelles. En une seule journée. C’est scandaleux, immoral, n’importe quelle armée du monde aurait honte d’avoir fait une chose pareille … Et nous devons continuer à croire que l’armée israélienne est une armée dont les armes sont « pures » ? En tout cas, nous devons nous poser la question suivante : ils ont tué 60 Palestiniens en une journée cette semaine, et s’ils en tuaient 600 la semaine prochaine ? Ou 6 000 le mois prochain ? Les consternantes justifications d’Israël – et la réaction brutale de l’Amérique – soulèvent cette question. Si nous pouvons maintenant accepter sans broncher un massacre de cette ampleur, qu’est-ce que notre système immunitaire va nous permettre d’accepter dans les jours, les semaines et les mois à venir ? Oui, nous connaissons par cœur toutes leurs justifications. Le Hamas – corrompu, cynique, pas « pur » du tout – était derrière les manifestations de Gaza. Certains manifestants étaient violents, ils ont envoyé des cerfs-volants en feu – des cerfs-volants, pour l’amour du ciel ! – de l’autre côté de la clôture, d’autres ont jeté des pierres ; mais depuis quand le lancer de pierres est-il une infraction passible de la peine capitale dans un pays civilisé ? Un bébé de huit mois est mort après avoir inhalé des gaz lacrymogènes, eh bien ses parents n’avaient qu’à ne pas l’amener près de la clôture de séparation entre Gaza et Israël ! Et ainsi de suite. Est-ce bien grave, la mort de quelques Palestiniens, en comparaison de ce que font les Sissi en Égypte, et les Assad en Syrie et les Saoudiens au Yémen ? Et puis de toute façon, c’est de leur faute, aux Palestiniens ! Les victimes sont les coupables. Voilà très précisément le cœur des insupportables accusations que subissent les Palestiniens depuis 70 ans. Rappelez-vous comment on les a accusés, il y a 70 ans, d’être responsables de leur propre exode, parce qu’ils avaient obéi aux appels de la radio leur enjoignant de quitter leurs maisons en attendant que les Juifs d’Israël soient « jetés à la mer ». Sauf que, bien sûr, il n’y a jamais eu de tels appels. Il ne faut jamais cesser de remercier les « nouveaux historiens » d’Israël qui ont démontré cela. Les appels radio étaient un mythe qui faisait partie du récit national de la création d’Israël. Ils avaient été inventés pour faire croire que le nouvel État – loin d’être fondé sur les ruines des maisons d’autrui – avait été instauré dans une terre sans peuple. Et nos yeux consternés ont pu observer la même vieille lâcheté se remettre à pourrir les reportages médiatiques des événements de Gaza. CNN a qualifié les assassinats israéliens de « mesure de répression ». Dans de nombreux médias, l’exode forcé des Palestiniens il y a 70 ans, a été qualifié de « déplacement » comme s’ils se trouvaient en vacances au moment de la « Nakba », la catastrophe, comme les Palestiniens nomment cette tragédie, et qu’ils ne pouvaient simplement pas rentrer chez eux. Le mot qu’il faut utiliser est pourtant parfaitement clair, c’est : dépossession. Parce que c’est ce qui est arrivé aux Palestiniens, il y a toutes ces années, et c’est ce qui se passe encore en Cisjordanie – aujourd’hui, au moment où vous lisez ceci – grâce à des hommes comme Jared Kushner, le gendre de Donald Trump qui soutient ces odieuses colonies illégales construites sur les terres volées aux Arabes qui y vivaient depuis des générations. Et maintenant nous arrivons à l’événement le plus atroce de tous les événements déplorables de la semaine dernière : le bain de sang de Gaza qui a accompagné la glorieuse inauguration de la nouvelle ambassade des États-Unis à Jérusalem. « C’est un grand jour pour la paix », a annoncé le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Quand j’ai entendu cela, je me suis demandé si j’avais bien entendu. A-t-il vraiment osé dire ça ? Hélas, oui ! Dans des moments comme celui-ci, c’est un immense soulagement de constater qu’il y a quand même quelques journaux comme le quotidien israélien Haaretz qui ont encore le sens de l’honneur. Mais l’article le plus remarquable a été publié dans le New York Times par Michelle Goldberg qui a parfaitement saisi l’horreur conjuguée de Gaza et de l’inauguration de l’ambassade à Jérusalem. Cette inauguration, a-t-elle écrit, était « grotesque…. le parachèvement de l’alliance cynique entre les faucons juifs et les évangélistes sionistes qui croient que le retour des juifs en Israël ouvrira la voie à l’apocalypse et au retour du Christ, suite à quoi les juifs qui ne se convertiraient pas brûleraient à jamais ». Goldberg a souligné que Robert Jeffress, un pasteur de Dallas, a prononcé la prière d’ouverture de la cérémonie d’inauguration de l’ambassade. Jeffress, qui a un jour affirmé que des religions comme « le mormonisme, l’islam, le judaïsme, l’hindouisme » conduisent les gens « loin de Dieu pour toute l’éternité, c’est à dire en enfer ». La bénédiction de clôture a été prononcée par John Hagee, un prédicateur messianique qui, selon Goldberg, a dit un jour qu’Hitler avait été envoyé par Dieu pour ramener les Juifs dans leur patrie ancestrale. Elle a ajouté, à propos de Gaza : « Même si l’on rejette complètement le droit au retour des Palestiniens – ce que je trouve plus difficile à faire maintenant qu’Israël a pratiquement abandonné la possibilité d’un État palestinien – cela n’excuse guère la violence disproportionnée de l’armée israélienne. Moi, je ne crois pas que les Démocrates se soient autant enhardis à remettre en question l’occupation israélienne qu’elle le pense. Mais je crois qu’elle a raison de dire que, tant que Trump sera président, « Israël pourra sans doute se permettre de tuer des Palestiniens, de démolir leurs maisons et de s’approprier leurs terres en toute impunité ». Nous avons rarement, dans les temps modernes, vu un peuple entier – les Palestiniens – traité comme un non-peuple. Au milieu des ordures et des rats des camps de réfugiés de Sabra et Shatila au Liban – ah! comme ces noms ont une résonance fatidique – il y a une hutte qui fait fonction de musée et qui expose des objets apportés au Liban depuis la Galilée par ces premiers réfugiés de la fin des années 1940 : des pots à café et des clés de portes d’entrée de maisons détruites depuis longtemps. Ils ont fermé leurs maisons à clé, beaucoup d’entre eux, en pensant revenir quelques jours plus tard. Mais ils meurent vite, ceux de cette génération, comme les morts de la seconde guerre mondiale. Même dans les archives orales de l’expulsion palestinienne (au moins 800 survivants sont enregistrés), compilées à l’Université américaine de Beyrouth, on constate que beaucoup de ceux dont les voix ont été enregistrées à la fin des années 1990 sont morts depuis. Alors, vont-ils pouvoir rentrer chez eux ? « Retourner » chez eux ? C’est, je pense, la plus grande peur d’Israël, non pas parce qu’il y aurait des maisons à « retourner [rendre] », mais parce qu’il y a des millions de Palestiniens qui revendiquent leur droit – en vertu des résolutions de l’ONU – et qu’il pourrait en venir des dizaines de milliers à la clôture de séparation de Gaza la prochaine fois. Combien de tireurs d’élite faudra-t-il alors à Israël ? Et, bien sûr, il y a de douloureuses ironies du sort. Car il y a à Gaza des familles dont les grands-pères et les grands-mères ont été chassés de terres et de maisons situées à moins de deux kilomètres de Gaza, dans deux villages qui se trouvaient exactement là où se trouve aujourd’hui la ville israélienne de Sderot, si souvent ciblée par les roquettes du Hamas. Ils peuvent encore voir leurs terres. Et quand vous pouvez voir votre terre, vous voulez rentrer chez vous. * Robert Fisk est le correspondant du journal The Independent pour le Moyen Orient. Il a écrit de nombreux livres sur cette région dont : La grande guerre pour la civilisation : L’Occident à la conquête du Moyen-Orient. 17 avril 2018 – The Independent – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet En savoir plus sur https://french.palinfo.com/39271 @Copyright Le Centre Palestinien D'Information
Une fois encore, l'Etat sioniste d'Israël, sous l'aile protectrice de l'impérialisme américain, vient de commettre un nouveau massacre. Son armée a tiré sur des manifestants désarmés faisant en quelques heures des dizaines de morts et des centaines de blessés.
Mais les crimes d’Israël datent depuis sa création en 1948 et même avant. L’histoire de cet Etat est chargée de massacres que l’on peut cacher, mais que personne ne peut nier : Sa’sa’, Qastal, Deir Yassin, al-Dawayma, Eilaboun, Lydda, Kufur Qasim, Sabra et Chatila, Jenine et aujourd’hui Gaza. A quand les prochaines tueries ? Ben Gourion ne disait-il pas qu’il fallait « attaquer sur tout le front et non seulement à l’intérieur de l’Etat d’Israël ou aux frontières de la Palestine, mais de rechercher l’ennemi et de l’écraser partout où il peut être » (1). Le massacre des palestiniens ne date donc pas d’aujourd’hui. Tous les grands dirigeants du sionisme politique (Weizmann, Ben Gourion, Jabotinsky etc.) malgré leurs divergences sur les moyens, avaient le même but final : faire de la Palestine l’Etat du « peuple juif ».
Le sionisme politique, depuis sa fondation au congrès de Bâle en 1897, porte en lui les germes de la négation des palestiniens. « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre » dit le slogan sioniste. Le Grand Israël est incompatible avec l’existence même de ce peuple : Il constitue l’obstacle vivant à la réalisation de ce grand rêve. Il faut donc l’exterminer ou tout du moins le chasser loin de sa terre, la Palestine. « Expulsez-les » disait déjà Ben Gourion en 1948 en parlant de ces mêmes palestiniens.
Israël est un État au-dessus de toutes les lois, qui viole tous les jours le droit international et toutes les résolutions de l’ONU. Israël est un Etat dirigé par un gouvernement d’extrémistes et de fanatiques qui commettent des crimes de guerre en toute impunité.
La grande Bretagne, les Etats-Unis et le sionisme politique ont enfanté ensemble un monstre. Aucun Etat au monde ne semble pouvoir arrêter aujourd’hui sa marche vers la barbarie.
La facilité avec laquelle les dirigeants de ce monde, à quelques exceptions près, acceptent de se soumettre totalement et aveuglément à l’Etat d’Israël constitue en soi un véritable danger pour le monde.
Malgré la douleur et la souffrance liées à la disparition des êtres chers, malgré les privations, les restrictions, les humiliations et les sanctions collectives, l’attachement instinctif à la vie des hommes, des femmes et des enfants de Gaza est plus fort que la machine de mort d’Israël. Cette folle envie de vivre des palestiniens, vaille que vaille, à Gaza assiégée n’a d’égale que la farouche volonté d’Israël de les exterminer. Cette dialectique de la vie et de la mort déroute Israël et son armée. Il s’agit là peut-être d’une nouvelle forme de résistance palestinienne : vivre pour résister et résister pour vivre.
Des Palestiniens brandissent leur drapeau alors qu'ils manifestent près de la frontière entre Israël et la bande de Gaza, contre l'inauguration de l'ambassade des Etats-Unis après son transfert controversé à Jérusalem, le 14 mai 2018
Selon un bilan provisoire, 52 Palestiniens ont été tués et des centaines blessés par des tirs de soldats israéliens dans la bande de Gaza, où des milliers de personnes protestent contre le transfert à Jérusalem de l'ambassade américaine en Israël.
La tension est de nouveau montée d'un cran dans la bande de Gaza où 52 Palestiniens ont été abattus par des tirs israéliens le 14 mai, selon un bilan provisoire fourni par les autorités gazaouies. L'ambasadeur palestinien à l'ONU a évoqué de son côté la mort de «huit enfants de moins de 16 ans» et au moins 2 000 blessés. L'armée israélienne a en outre affirmé avoir mené des raids contre des cibles du Hamas, sans fournir de bilan de ces bombardements. Des milliers de personnes manifestent dans les territoires palestiniens contre le transfert de l'ambassade des Etats-Unis en Israël, de Tel-Aviv à Jérusalem.
Les autorités palestiniennes dénoncent un «horrible massacre»
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé un «massacre» israélien. Qualifiant l'ambassade étasunienne de «nouveau poste avancé de la colonisation», Mahmoud Abbas a affirmé : «Les Etats-Unis ne sont plus un médiateur au Moyen-Orient.» Il a en outre annoncé trois jours de deuil dans les Territoires palestiniens et une grève générale le 15 mai. Le porte-parole du gouvernement palestinien, Youssouf al-Mahmoud, a réagi dans un communiqué, réclamant une «intervention internationale immédiate pour stopper l'horrible massacre commis à Gaza par les forces occupantes israéliennes contre notre peuple héroïque». Amnesty International a pour sa part dénoncé une «violation abjecte» des droits de l'homme, accusant Israël de commettre des «crimes de guerre». «Nous demandons à toutes les parties d'agir avec la plus grande retenue afin d'éviter des pertes de vie humaine supplémentaires», a pour sa part affirmé le chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini dans un communiqué. EN CONTINU : Inauguration de l'ambassade US à Jérusalem
Tens of thousands of #Palestinians took to the #Gaza - #Israeli fence in the biggest massive protest in the history of Gaza , our producer in Gaza says more that 80,000 participated in the protest . #GreatReturnMarch
L'armée israélienne avait largué auparavant des tracts mettant en garde les Gazaouis : «Vous prenez part à des rassemblements violents au péril de votre vie [...] Ne laissez pas le Hamas, de la manière la plus cynique, se servir de vous comme de ses jouets.» Le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, a prévenu que l'armée emploierait «tous les moyens» pour défendre la frontière, les soldats et les civils israéliens riverains de l'enclave.
Ces décès portent à 106 le nombre de Palestiniens tués dans la bande de Gaza depuis le début d'un mouvement de protestation massif le 30 mars afin de réclamer l'application du droit au retour des Palestiniens, qui ont fui ou ont été chassés de leur terre en 1948 lors de la création de l'Etat hébreu. Le 14 mai est la journée la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la guerre de 2014 dans l'enclave. En plus de leur opposition au transfert de l'ambassade, les Palestiniens protestent aussi contre le blocus de Gaza imposé par Israël et l'occupation militaire. L'armée israélienne a dénié le caractère pacifiste de la mobilisation, revendiqué par les participants, la qualifiant «d'opération terroriste» conduite par le Hamas, qui gouverne l'enclave palestinienne et auquel il a livré trois guerres.
Ivanka Trump représentera les Etats-Unis lors de la cérémonie du transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem
L'ambassade des Etats-Unis en Israël a été officiellement inaugurée à Jérusalem le 14 mai en présence d'Ivanka Trump et Jared Kushner, la fille et le gendre du président américain qui sont aussi ses conseillers. La cérémonie concrétise l'une des promesses de campagne du président Donald Trump. La promesse avait déjà été faite par d'autres présidents américains, et la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l'Etat d'Israël ainsi que le principe du déplacement de l'ambassade des Etats-Unis sont l'objet d'une loi adoptée à une écrasante majorité par les deux chambres du Congrès en octobre 1995. Salué comme «historique» par Israël, ce déménagement est largement perçu comme un acte de défi envers la communauté internationale dans une période de grande inquiétude pour la stabilité régionale.
Depuis un demi-siècle, l’occupation israélienne de la Cisjordanie (y compris de Jérusalem-Est) et de la bande de Gaza entraîne des violations systématiques des droits humains des Palestiniens vivant dans ces zones.
Depuis le début de l’occupation en juin 1967, les politiques impitoyables de confiscation des terres, de colonisation illégale et d’expropriation menées par Israël, associées à la discrimination omniprésente, ont causé d’immenses souffrances aux Palestiniens et les ont privés de leurs droits fondamentaux.
Le régime militaire d’Israël bouleverse tous les aspects de la vie quotidienne dans les territoires palestiniens occupés. Pour les Palestiniens, c’est toujours ce régime militaire qui détermine s’ils peuvent, quand ils peuvent et comment ils peuvent se déplacer pour aller travailler ou à l’école, se rendre à l’étranger, rendre visite à leurs proches, gagner leur vie, participer à une manifestation, accéder à leurs terres agricoles ou même avoir accès à l’électricité ou à une source d’eau potable. Cela entraîne une humiliation, une peur et une oppression quotidiennes. Israël a de fait pris en otage la vie de ces personnes.
Le pays a également adopté un ensemble complexe de lois militaires destinées à étouffer la critique de ses politiques, et des hauts responsables du gouvernement ont qualifié de « traîtres » les Israéliens faisant campagne pour les droits des Palestiniens.
Raja Shehadeh, avocat et écrivain palestinien
LE PIRE, C’EST CE SENTIMENT D’ÊTRE ÉTRANGER SUR VOTRE PROPRE TERRE ET L’IMPRESSION QU’AUCUNE PARTIE DE CETTE TERRE NE VOUS APPARTIENT.
Cela fait 50 ans qu’Israël expulse de force des milliers de Palestiniens de leurs terres, qu’il les occupe et les utilise de manière illégale pour créer des colonies dans lesquelles vivent exclusivement des colons juifs israéliens.
Des communautés palestiniennes entières ont été déplacées par ces colonies. Leurs maisons et leurs moyens de subsistance ont été détruits, et ils doivent subir des restrictions à leur liberté de mouvement, et à l’accès à leurs propres terres, eau et autres ressources naturelles. Les communautés ont également été violemment attaquées par les soldats et les colons israéliens. Nous devons agir maintenant.
Nous voulons que les gouvernements cessent de faire vivre l’économie qui permet à ces colonies illégales de croître et qui alimente la souffrance des Palestiniens. Et vous pouvez nous aider.
Ce problème ne concerne pas uniquement le fait qu’Israël se soit approprié illégalement les terres et les ressources palestiniennes. Les gouvernements du monde entier laissent entrer sur leurs marchés des biens produits dans ces colonies, et autorisent leurs entreprises nationales à être actives dans les colonies. Tout cela aide les colonies illégales à faire des profits et à prospérer.
Appelez dès maintenant votre gouvernement à interdire l’entrée sur votre marché des biens produits dans les colonies israéliennes, et à empêcher les entreprises basées dans votre pays d’être actives dans les colonies ou d’y vendre leurs biens, et aidez à mettre fin au cycle des violations des droits humains subis par les Palestiniens qui vivent sous l’occupation israélienne.
L’accaparement de terres incessant par Israël : les colonies israéliennes illégales
La politique israélienne de construction et d’expansion des colonies illégales sur les terres palestiniennes occupées est l’un des principaux éléments moteurs des violations massives des droits humains provoquées par l’occupation. Ces cinquante dernières années, Israël a détruit la propriété de dizaines de milliers de Palestiniens et a déplacé une grande partie de la population pour construire des logements et des infrastructures pour installer sa propre population sur les territoires occupés. Israël a également détourné des ressources naturelles palestiniennes telles que l’eau ou des terres agricoles pour les utiliser dans les colonies.
L’existence même des colonies dans les territoires palestiniens occupés bafoue le droit international humanitaire et constitue un crime de guerre. Malgré les nombreuses résolutions de l’ONU, Israël a continué de s’approprier des terres palestiniennes et de soutenir au moins 600 000 colons installés en Cisjordanie occupée, notamment à Jérusalem-Est. Jusqu’à 2005, plus de 9 000 colons vivaient illégalement à Gaza.
Ces derniers mois, Israël a accéléré l’expansion des colonies. Le gouvernement a annoncé un projet de construction de mille nouveaux logements dans les colonies existantes, ainsi que la construction de deux nouvelles colonies en Cisjordanie occupée.
En plus de la construction illégale de logements et d’infrastructures dans les colonies sur le territoire palestinien, des entreprises israéliennes et internationales dans les colonies ont créé une économie prospère permettant d’assurer leur présence et leur développent. Ce « programme de colonisation » dépend de l’appropriation illégale des ressources palestiniennes (notamment les terres, l’eau et les minéraux) pour produire des biens qui sont exportés et vendus au profit d’entités privées. Les biens produits dans les colonies et exportés à l’étranger représentent chaque année des centaines de millions de dollars.
Nous voulons que les gouvernements cessent de faire vivre l’économie qui permet à ces colonies illégales de croître et qui alimente la souffrance des Palestiniens. Et vous pouvez nous aider.
Appelez dès maintenant votre gouvernement à interdire l’entrée sur votre marché des biens produits dans les colonies israéliennes, et à empêcher les entreprises basées dans votre pays d’avoir des activités dans les colonies ou d’y vendre leurs biens, et aidez à mettre fin au cycle des violations des droits humains subies par les Palestiniens qui vivent sous l’occupation israélienne.
La vie quotidienne sous occupation : pris au piège et oppressés
Les centaines de blocages militaires en Cisjordanie (postes de contrôle, barrages routiers et routes « réservées aux colons »), ainsi que le régime général de permis, font des tâches quotidiennes des Palestiniens qui essaient de se rendre au travail, à l’école ou à l’hôpital une lutte constante. Israël affirme que le mur/barrière de 700 km est destiné à empêcher les attaques armées menées par des Palestiniens contre Israël. Mais cela n’explique pas pourquoi 85 % de ce mur/barrière est construit sur le territoire palestinien, notamment sur des terres au cœur de la Cisjordanie. En réalité, le mur/barrière sépare les populations palestiniennes les unes des autres et déchire des familles. Il empêche également des Palestiniens d’avoir accès à des services de base et sépare les agriculteurs de leurs terres et d’autres ressources, paralysant ainsi l’économie palestinienne. Des lois par nature discriminatoires et injustes empêchent également de nombreuses personnes de se marier, de se déplacer sur les territoires occupés ou de se rendre en Israël pour rendre visite à leurs proches ou vivre avec eux. Ces restrictions arbitraires sont discriminatoires et illégales et doivent être levées immédiatement.
Israël est tenu de restituer les terres, les vergers, les oliveraies et les autres biens immobiliers saisis à toute personne physique ou morale en vue de l’édification du mur dans le territoire palestinien occupé. Tous les États sont dans l’obligation de ne pas reconnaître la situation illicite découlant de la construction du mur.