Ne serait-ce que parce que, de diverses parts, on a déjà appela à la vengeance contre les terroristes islamiques, et que l'UE, les USA et l'OTAN annoncent qu'ils veulent intensifier les raids et les bombardements sur l'Irak et la Syrie, tandis que les forces politiques ultra-racistes du continent se préparent à de nouveaux pogroms contre des réfugiés et des immigrés.
Aux raids sur l'Irak, se sont ajoutés à partir du 27 septembre ceux sur la Syrie, justifiés par Hollande par la "nécessité de frapper les terroristes qui préparaient des attentats contre la France". Les bombardements avaient été précédés par des dizaines de missions ISR (Renseignement, surveillance et reconnaissance) de reconnaissance aérienne et d'identification des cibles sur le territoire syrien. En septembre, en outre, selon l'Associated Press, Paris avait entamé la fourniture de matériel et d'argent aux rebelles en lutte contre le régime de Bachar Al Assad qui contrôlent cinq villes syriennes. Officiellement, l' «aide» couvrirait l'équipement nécessaire à la reconstruction de " puits, de boulangeries et d'écoles", mais une source diplomatique française n'a pas exclu la livraison de systèmes de radio et communication et d'autres équipements "non-létaux". La France a également signé un accord de coopération militaire avec les forces armées libanaises pour la livraison en 2018 des systèmes d'armes (chasse, navires, blindés et pièces d'artillerie de 155 mm) d'une valeur de trois milliards de dollars. Dans le cadre de l'accord, la France va aussi envoyer 60 soldats au Liban pour former les forces libanaises à l'utilisation de l'équipement livré.
En vue de l'expansion de leur dispositif de guerre principalement sur l'échiquier moyen-oriental et sur le continent africain, les forces armées françaises ont reçu le 13 novembre l'autorisation du Département d'État US pour l'achat de quatre avions C-130J de transport de troupes et de ravitaillement en vol ainsi que l'équipement et les pièces de rechange connexes : missiles, systèmes radio, radar et de contre-mesures électroniques, pour une valeur totale de 650 millions $. Quelques mois plus tôt, le Département d'État avait aussi autorisé le transfert à la France de 200 missiles AGM-114K1A Hellfire (coût estimatif de 30 millions $ US).
En vue de l'expansion de leur dispositif de guerre principalement sur l'échiquier moyen-oriental et sur le continent africain, les forces armées françaises ont reçu le 13 novembre l'autorisation du Département d'État US pour l'achat de quatre avions C-130J de transport de troupes et de ravitaillement en vol ainsi que l'équipement et les pièces de rechange connexes : missiles, systèmes radio, radar et de contre-mesures électroniques, pour une valeur totale de 650 millions $. Quelques mois plus tôt, le Département d'État avait aussi autorisé le transfert à la France de 200 missiles AGM-114K1A Hellfire (coût estimatif de 30 millions $ US).
Qui plus est, à l'issue du Sommet des Nations Unies sur le développement durable, le président français Hollande a annoncé que dès l'an prochain et jusqu'en 2020 la France va former plus de 100 000 soldats africains pour "contribuer à assurer la sécurité du continent et préparer des forces capables de soutenir des missions de stabilisation". Les formateurs viendront en grande partie du contingent de 1 900 hommes dont les forces terrestres, navales et aériennes françaises disposent sur la grande base de Djibouti, dans la Corne de l'Afrique.
Une contre-offensive néocoloniale que Paris paie aujourd'hui par un tragique bain de sang.
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