Quand il faut cogner, elle voudrait réfléchir, quand il faut cogiter, elle parle de coup de poing et pousse des bêlantes désespérées depuis l’enclos où elle est confinée, touchant du bois pour que cela ne la conduise à sa perte, alors même qu’elle est déjà perdue. Ses horaires ne sont jamais ceux des convois qui entrent en gare et c’est là le paradoxe de sa condition. C’est la longue histoire de la classe ouvrière (quel que soit le statut qu’on lui cherche aujourd’hui), au sein de laquelle je suis né, je vis, je travaille, je rêve, me révolte, œuvrant au jour improbable d’un grand feu de joie célébrant je ne sais quelle utopie. Je suis de la classe qui ne se salit les mains qu’en travaillant pour survivre en engrossant une ploutocratie sanguinaire.
On nous fait de la politique comme on met en scène un film gore : producteur, réalisateur et public savent que c’est de la boue mais tout le monde s’y vautre…
On nous fait de la politique comme on met en scène un film gore : producteur, réalisateur et public savent que c’est de la boue mais tout le monde s’y vautre…
L’idée conceptuelle de « Front républicain » pour faire barrage à l’occupant de l’intérieur, est une bouffonnerie me faisant penser à la tristement célèbre Ligne Maginot : « Entrez et servez-vous » ! Mais qui pour effacer les traces de sang qu’on y laisse après tortures et carnages sur le tableau noir de la conscience ?
La guéguerre électorale à laquelle on prépare le peuple en permanence, en France ou ailleurs, n’est pas la guerre du peuple. Ni celle-là ni aucune autre. Aucune guerre n’est jamais souhaitée par les peuples, elle lui est toujours imposée par le banditisme capitaliste et la classe politique, aidés dans leur sale ouvrage par quelques intellocrates, jouant au petit soldat, faisant le trottoir à prix discount en échange d’un couvert au banquet des charognards. Elle est l’affrontement bourgeois entre clans d’un seul et même Ordre, travaillant de concert, se disputant âprement le privilège de faire creuser un trou assez profond pour y enfouir le plus grand nombre possible de miséreux. Cette armée de petites mains, si utile, si précieuse, si soumise, si méprisée, méritant mille fois le sort qu’on lui fait.
Qu’il s’agisse d’élection, de terrorisme, de braquage financier, de lois sécuritaires, de fascisme, assumé ou rampant, les masques tombent et les visages qu’on y découvre sont hideux ! Aucune ressemblance avec ceux de la classe ouvrière !
La guéguerre électorale à laquelle on prépare le peuple en permanence, en France ou ailleurs, n’est pas la guerre du peuple. Ni celle-là ni aucune autre. Aucune guerre n’est jamais souhaitée par les peuples, elle lui est toujours imposée par le banditisme capitaliste et la classe politique, aidés dans leur sale ouvrage par quelques intellocrates, jouant au petit soldat, faisant le trottoir à prix discount en échange d’un couvert au banquet des charognards. Elle est l’affrontement bourgeois entre clans d’un seul et même Ordre, travaillant de concert, se disputant âprement le privilège de faire creuser un trou assez profond pour y enfouir le plus grand nombre possible de miséreux. Cette armée de petites mains, si utile, si précieuse, si soumise, si méprisée, méritant mille fois le sort qu’on lui fait.
Qu’il s’agisse d’élection, de terrorisme, de braquage financier, de lois sécuritaires, de fascisme, assumé ou rampant, les masques tombent et les visages qu’on y découvre sont hideux ! Aucune ressemblance avec ceux de la classe ouvrière !
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