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Il y a 9 ans, le 1er mars 2006, Joëlle Aubron, révolutionnaire de notre époque, membre d’Action Directe, mourrait.
Combattante anticapitaliste et anti-impérialiste, elle s’est battue jusqu’au bout notamment pour la libération de ses camarades, Georges Cipriani, Nathalie Ménigon et Jean-Rouillan qui étaient à l’époque toujours emprisonnés. Elle s’est également totalement engagée pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, communiste révolutionnaire libanais, combattant de la cause palestinienne.
Georges Abdallah est prisonnier de l’Etat français depuis plus de trente ans pour avoir résisté contre l’invasion de son pays et contre les crimes sionistes. Aujourd’hui l’Etat français fidèle au racisme d’Etat, garant des intérêts financiers des marchands d’armes grâce à l’argent de l’Arabie saoudite, continuateur de sa politique colonialiste au Liban, en Libye et au Mali, bras armé des intérêts capitalistes d’Areva, Total, Boloré, Bouygues et tant d’autres, aujourd’hui donc l’Etat français a refusé une fois encore la libération de Georges Abdallah.
Au Liban des soutiens soulignent la fin de la mascarade judiciaire.
Les époques changent, l’injustice sociale demeure. Pour Joëlle Aubron, pour Georges Abdallah nous continuons.
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