1er aout 2014
Chronique d'une guerre mondiale annoncée,
ou , comme en 14
L'hystérie de la presse dite occidentale contre la Russie et principalement contre son président Vladimir Poutine ne trompe pas. Depuis la guerre de démantèlement de la Yougoslavie l'habitude fut prise de constater que cette hystérie médiatique précède toujours une action militaire.
Tel fut le cas contre l'Irak, contre la Libye et contre la Syrie. Cette hystérie prend toujours comme prétexte un événement préalablement fabriqué par les services spécialisés des USA, événement terrifiant propre à indigner les foules occidentales, justifier la guerre et accepter les pertes humaines. Cette habitude, quasiment un atavisme étasunien, était déjà prise en 1898 avec le sabordage du cuirassé US obsolète et inutilisable Le Maine dans la baie de La Havane prétexte à la guerre contre l'Espagne.
"L'esprit de la guerre enhahit la poitrine de tous américains. Patriotes, citoyens, avocats, aux armes pour se faire vengance de l'Espagne pour sa cruelle et sournoise destruction du Maine" proclame la une de ce qotidien étasunien de l'époque
On pourrait établir une très longue liste des prétextes fabriqués d'une manière ou d'une autre par les USA pour entrer en guerre : des vedettes du golfe du Tonkin pour attaquer le Vietnam à l'affaire des couveuses du Koweït, en passant par Pearl Harbour et bien entendu le plus célèbre de ces événements prétexte; les faux attentats du 11 septembre 2001.
Une de ces opérations sous fausse bannière est bien connue des historiens et ne peut être qualifiée de complotiste par les laudateurs médiatiques appointés des USA comme BHL ou Fourest. C'est l'opération Northwood en mars 1962, dans cette opération prévue, un avion de ligne préalablement détourné et remplacé par un avion sans pilote devait être abattu par une fausse chasse cubaine et ainsi déclencher une guerre totale contre ce pays.
Le document officiel sur l'opération ayant appartenu à Mac Namara et déclassifié par Clinton
L'époque était humaniste et on prenait encore le soin de vider l'avion de ses passagers.
Aujourd'hui on ne s’embarrasse plus de tels principes, l'impérialisme aux abois préfère nettement la vue de corps déchiquetés pour frapper l'opinion et diaboliser ainsi plus aisément la cible afin de déclencher une guerre et plus l'événement fabriqué est terrifiant pour l'opinion publique plus le désire de guerre est grand.
C'est le cas pour le vol MH 17, l'hystérie médiatique « occidentale » avant que toutes preuves ne soient établies, désigne, s'il ne fallait seulement que ça, les auteurs du crash du vol de la Malaysian Airline, le reste est cousu de fil blanc: la confiscation des enregistrements de vol du contrôle aérien par les services de la junte , le refus des USA de montrer leurs preuves alors qu'ils avaient un satellite d'observation positionné sur cette zone, indiquent on ne peut plus clairement que les USA et sa junte de Kiev ne peuvent non seulement fournir de preuves mais ont quelque chose de grave à cacher.
Le ridicule parvint à son comble quand la porte-parole du département d'Etat US la très débile Marie Harf adjointe de la non moins débile Jen Psaki affirmait sans rire que les preuves US avaient été prélevées sur les réseaux sociaux.
Mais peu importe que tout ceci ne tienne pas debout, la presse de guerre est présente pour remettre en forme quelque chose de digeste pour un public de moins en moins crédule.
Alors la cible est maintenant bien désignée et la suite des événements peut être aisément prévue dans l'observation de ce qui suivit après une telle préparation médiatique. En ce qui a concerné la Yougoslavie, l'Irak, la Libye et la Syrie, ce fut la guerre à outrance.
On peut maintenant se poser la question des raisons de cette guerre en devenir et quasi inévitable
Après la victoire essentiellement soviétique contre l'Allemagne nazie, l'impérialisme étasunien fut consterné. Contrairement à ses espérances, l'opération nazie Barabarossa ne permit pas d'affaiblir l'URSS, bien au contraire, celle-ci s'en trouva renforcée et étendit son influence. La guerre froide contre l'URSS fut rapidement déclenchée à défaut de guerre chaude car une victoire dans ce cas fut jugée risquée. L'URSS avait montré ses capacités technologiques et militaires dans sa grande guerre patriotique. Le thème choisi pour désigner le nouvel ennemi fut le «communisme», l'impérialisme de l'époque semblait ne rien vouloir contre la Russie et son ancien empire mais désignait le système social en vigueur en URSS ; le socialisme dénommé en « occident » communisme.
Le combat d'alors était capitalisme plus tard appelé d'une manière enjolivée « libéralisme » contre socialisme appelé plus diaboliquement « communisme ». C'était système social contre système social, l'un avec liberté, le modèle US et l'autre sans liberté le modèle soviétique.
Les USA se ne présentaient seulement que comme les défenseurs de la Liberté.
Après l'effondrement de l'URSS et la fin de l'expérience socialiste (communiste), les relations avec l'impérialisme étasunien, d'une Russie géographiquement restreinte, s'améliorèrent un temps. Des « oligarques » s'emparèrent des meilleurs entreprises soviétiques avec des méthodes mafieuses soutenues par le capital étasunien. Ainsi le Carlyle group contrôlé par la CIA parvint presque à mettre la main sur l'industrie pétrolière russe.
Les pays de l'ex URSS dont la fédération de Russie s'enfonçaient dans un marasme total avec des reculs importants en natalité, une avancée de la mortalité et une explosion de la pauvreté, pendant que quelques oligarques bâtissaient d'immenses fortunes. Boris Eltsine au pouvoir était un politicien parfait pour l'impérialisme qui commençait à piller le pays.
La perte de souveraineté de la Russie en cours inquiéta un groupe de militaires liés à l'ancien KGB, les services de renseignement soviétiques. Vladimir Poutineancien colonel du KGB réussit à s'imposer comme premier ministre, puis il fut élu président de la Fédération de Russie. A l'époque, ce que l'on peut appeler les nationalistes russes étaient encore isolés au Kremlin, le groupe des pro US emmené par Medvedev était encore puissant.
La politique de la Russie étaient encore très influencée par la politique impérialiste des USA, par exemple la Russie annula un contrat de vente de S300 à l'Iran à la demande des USA. Plus grave encore, quand les USA et ses marionnettes habituelles proposèrent à l'ONU la résolution 1973 qui imposait une zone d'interdiction de survol de la Libye pour l'armée libyenne, cette résolution put être adoptée grâce aux abstentions russe et chinoise au conseil de sécurité de l'ONU. Les USA et leurs satellites en profitèrent alors pour bombarder la Libye et détruire toutes ses infrastructures, ce qui était un crime de guerre.
Russes et chinois s’aperçurent malheureusement un peu tard qu'ils avaient été trompés, leurs illusions fondées sur une appréciation erronée de la nature de l'impérialisme et de ses intentions s’effondrèrent. Ils avaient pensé un peu stupidement qu'ayant adopté le système capitaliste, les USA étaient devenus un partenaire normal et fréquentable.
Avec le retour de Vladimir Poutine à la présidence de la Fédération de Russie en 2012, des mesures de défense contre l'impérialisme furent prises par ce pays qui renforça son armée et qui se concrétisèrent par un soutien politique et militaire à la Syrie agressée par des bandes armées organisées financées et armées par les USA via ses réseaux de satellites en Europe et dans le monde arabe. La Russie et la Chine mirent leur veto à toutes résolutions ouvrant la voie à une agression US directe contre la Syrie. La Russie offrit également un soutien politique et militaire au Venezuela en proie à de multiples tentatives de déstabilisation organisées par les USA.
Une lourde défaite aéronavale des USA devant les côtes syriennes.
La défense militaire de la Syrie connue son paroxysme à l'été 2013 quand une opération sous fausse bannière entreprise par les bandes armées pro US utilisa des gaz de combat contre des populations civiles et tenta d'en rejeter la responsabilité sur l'état syrien. Ce prétexte permit aux USA de préparer une attaque aérienne contre la Syrie, attaque devant provenir des côtes méditerranéennes et devant être menée par un groupe aéronaval étasunien de la 6 ème flotte .
Dés le mois de janvier 2013, un dispositif maritime russe de défense avait réussi à se positionner devant les côtes syriennes et par une habile manœuvre trompa la marine US.
Une attaque aérienne de missiles de croisière et d'aéronefs étasuniens (+ marionnettes) auraient du alors survoler le dispositif naval russe qui avait tous les moyens d'abattre tous objets le survolant.
Les russes allaient t-ils laisser survoler leur dispositif ? Le doute a été levé quand deux missiles tirés depuis l'Espagne par les USA furent abattus.
Le dispositif aéronaval russe et de défense côtière fût jugé à ce moment inattaquable par les USA . En effet avec ses missiles anti navires SSN12 Basalt volant à Mach 1,7 et avec une portée de 440 km embarqués sur les navires russes, les SSN26 Yakhont volant à Mach 3,5 avec une portée de 300 km, embarqués sur des avions SU 33 et équipant les côtes syriennes repoussaient la 6ème flotte au large pour être hors de portée. Plus grave encore le missile anti navire US Harpoon volant à Mach 0,8 avec une portée de 150 km mettait la marine russe à l'abri de toute attaque. Une attaque aérienne fut également jugée impossible car les navires russes sont bardés de S300 volant à mach 6,5 avec une portée de 400 km et possédant 6 têtes autonomes pouvant abattre chacune un aéronef.
SS-N26 Yakhont monté sous SU 33 embarqué
Les missiles de croisières Tomahawk BGM-109 US auraient du être tirés à près de 1000 km de leurs objectifs qui, avec une vitesse subsonique de 850 km/h auraient mis plus d'une heure de vol pour arriver, ce qui laissait largement le temps aux défenses russes et syriennes de se préparer. Surtout, la plupart de ces engins obsolètes ne sont pas capables de changer de trajectoires en cours de route et les comités d'accueil étaient tous prèts soit avec missiles S300 soit avec DCA classique, la Syrie en possède 2000 postes, soit par attaque aérienne. Les pilotes syriens sont entraînés en Russie spécialement pour détruire les Tomahawk.
Le Moksva alias "tueur de porte avion" bardé de tubes lance missiles
La Russie et Poutine offrirent alors une porte de sortie aux USA dans cette crise qu'ils avaient créés, porte de sortie qui était la destruction de l'arsenal chimique syrien, ce qui ne trompa personne.
Le monde comprit que l'effort considérable entrepris par les USA pour se saisir de la Syrie serait vain. A ce moment le monde comprit que c'était la fin de la suprématie militaire des USA et que ce pays impérialiste ne pouvait plus attaquer les cibles de son choix impunément.
C'est alors que la Russie devint l’ennemi principal des USA et qu'il devenait urgent de l'abattre.
Du côté russe, mais également du côté chinois ce fut aussi un réveil brutal ces deux puissances comprirent que le système socialiste (communiste pour la propagande) n'était pas l'ennemi de l'impérialisme US mais n'avait été qu'un prétexte rhétorique pour attaquer et vouloir occuper les pays ayant adopté ce système afin de seulement se saisir de leurs richesses au nom affiché du combat pour la liberté.
La guerre froide et son opposition propagandiste socialisme contre capitalisme apparue comme un prétexte fallacieux et finalement commode car en laissant les pays socialistes dans le sous développement économique ils étaient peut être des cibles mais pas des concurrents fiables. Le développement rapide de la Chine capitaliste et le redressement spectaculaire de la Russie faisaient de ces pays des adversaires autrement plus redoutables que du temps du pseudo « communisme ».
Qui gouverne l’Europe de l’Est domine le heartland, qui gouverne le heartland domine l’île-monde, et qui gouverne l’île-monde domine le monde.
Tels sont les mots utilisés par Zbiniew Brysinski théoricien de l'impérialisme US, dans son livre « Le Grand Échiquier » pour rappeler la doctrine séculaire anglo-saxonne d'agression contre le continent eurasiatique. Cette théorie n'est pas nouvelle, elle prend sa source dans les ouvrages de Nicholas Spykman (1893-1943). Nicholas Spykman est le disciple critique d'Alfred Mahan et de Halford John Mackinder. Son idée maîtresse est de garantir la sécurité géopolitique des USA, en assurant sa suprématie géographie En cela, Spykman reprend la théorie du Heartland de Mackinder : la Terre est composée d'un cœur - ou heartlandet d'un anneau de terre qui l'entoure - le rimland ; selon lui, et contrairement àMackinder, le pays qui possède le rimlandpeut contrôler le heartland, et donc le monde.
Le britannique Mackinder (1861- 1947) est considéré comme l'un des principaux fondateurs de la géopolitique opérationnelle/active. En accord avec les idées de son temps, il est persuadé de la supériorité raciale anglo-saxonne et de la mission civilisatrice de son pays vis-à-vis des autres peuples. Deux événements historiques contribuent à la formation de sa réflexion : la guerre des Boers (1899-1902) et les événements de Mandchourie en 1904. Il est opposé à l'indépendance irlandaise et partisan de la préférence impériale contre le libre commerce.
Mackinder pense, à la manière de Friedrich Ratzel, que le monde doit être perçu à partir d'une cartographie polaire (et non une projection mercatorienne). D'après sa théorie du Heartland, on observerait ainsi la planète comme une totalité sur laquelle se distinguerait d'une « île mondiale », Heartland (pour 2/12e de la Terre, composée des continents eurasiatique et africain), des « îles périphériques », lesOutlyings Islands (pour 1/12e, l'Amérique, l'Australie), au sein d'un « océan mondial » (pour 9/12e). Il estime que pour dominer le monde, il faut tenir cet heartland, principalement la plaine s'étendant de l'Europe centrale à la Sibérie occidentale, qui rayonne sur la mer Méditerranée, le Moyen-Orient, l'Asie du Sud et la Chine. Il illustre sa thèse en évoquant les grandes vagues d'invasions mongoles qu'a connues l'Europe au cours des XIIIe et XIVe siècles notamment sous l'égide de Gengis Khan et de Tamerlan. La plaine ukrainienne représentait alors, selon Mackinder, l'espace de mobilité par excellence permettant des invasions rapides au moyen de la cavalerie. De fait, la devise de Mackinder serait « qui tient l’Europe orientale tient le heartland, qui tient le heartland domine l’île mondiale, qui domine l’île mondiale domine le monde ». Il reprend la devise du grand navigateur anglais Sir Walter Raleigh qui, le premier, s'était exprimé ainsi : « Qui tient la mer tient le commerce du monde ; qui tient le commerce tient la richesse ; qui tient la richesse du monde tient le monde lui-même ».
(Wikipédia)
Cette vision de la géopolitique cristallise le rapport de force qui oppose les puissances de la mer aux puissances terrestres. Mackinder et l'Angleterre voient donc d'un mauvais œil l'émergence d'une Allemagne forte sur le continent, pouvant s'allier avec l'empire de Russie.
On comprend que la Russie et la Chine seront pour toujours des adversaires de l'impérialisme quelque soit le système social en vigueur et que pour les USA ces pays ayant opté pour le capitalisme deviennent en plus de lourds et dangereux concurrents. Les mensonges de la guerre froide moulinés sempiternellement par la presse de guerre de l'époque, à propos d'une guerre au « communisme » deviennent maintenant évidents.
Zbiniew Brysinski n'a rien inventé, l'Ukraine est par sa position géographique en Eurasie une plaque tournante qui a toujours joué ce rôle depuis même l’apparition des civilisations puisque c'est également le cœur de l'émergence des tribus nomades qui 10 000 ans avant notre ère engendrèrent notre civilisation indo-européenne (Kourganes).
Les plaines d'Ukraine furent de toujours le lieu de toutes les rencontres et de tous les affrontements entre l'est et l'ouest mais aussi entre le nord et le sud, la péninsule de Crimée avancée en mer noir vers la riche Constantinople et le proche orient fut perpétuellement convoitée par les uns et les autres les grecs, les suédois( varègues) , les turcs, les anglais et les russes.
Kourgane ou tumulus à l'est du Dniepr (Donbass actuel) origine reconnue de la civilisation indoeuropéenne ayant rayonnée de l'Indus à l'europe occidentale et en Iran
Dans le schéma atavique de la thalassocratie anglo-saxonne il s'agit bien de prendre pied sur les rives de l’Île du Monde, le Rimland mais également de couper perpétuellement toutes relations et toutes collaborations entre l'Allemagne et la Russie. C'est pour empêcher cette alliance dramatique pour les anglo-saxons que furent lancées les première et deuxième guerre mondiales dont le but, en jetant ces deux puissances l'une contre l'autre, était de les contenir, de les affaiblir pour mieux les contrôler et en tirer le maximum d'avantages.
Dans ce jeux de guerre et d'horreur, la France républicaine et révolutionnaire jouait le rôle de garant moral toujours nécessaire aux anglo-saxons pour se livrer aux pires horreurs qui peuvent être commises comme par exemple les massacres de masse sur le Japon par l’utilisation de la bombe atomique mais également sur l'Allemagne déjà vaincue par l'URSS par les bombardements au phosphore sur Dresde et Hambourg.
Aujourd'hui, tous les éléments sont en place pour une troisième guerre européenne à vocation mondiale, les buts sont identiques aux précédents ; séparer l'Allemagne de la Russie, utiliser la France comme caution morale. La cause également est identique, une crise profonde frappe les USA et comme d'habitude c'est par la guerre que ce pays pense pouvoir s'en sortir.
A l'heure ou l'on commémore la mobilisation générale d'août 1914, il est bon de rappeler que les éléments et prétextes qui ont fait se jeter les nations européennes dans un terrible holocauste entre 1914 et 1918 sont bien pires aujourd'hui. Il est bon également de rappeler également qu'avec l'effondrement moral de « l'occident » celui-ci use et abuse de crimes de guerre, de massacres de civils visant expressément les enfants pour frapper de terreur selon la doctrine US « Shock and awe », choc et stupeur, technique présumée de « domination rapide ».
La domination rapide est définie par ses auteurs, Harlan K. Ullman et James P. Wade, comme les efforts « pour porter atteinte à la volonté, au ressenti et à la capacité de compréhension de l’adversaire qui lui permettent de s’adapter ou de répondre à notre politique stratégique, en imposant un régime de Choc et d’effroi »1. De plus, la domination rapide permet « d’imposer un niveau de choc et d’effroi tel que la volonté de l'adversaire de continuer la lutte soit anéantie [..., et de] prendre le contrôle de l’environnement, et paralyser les perceptions de l’adversaire et ses capacités de compréhension ou tant les saturer que l’ennemi se retrouve incapable de résister sur les plans tactique et stratégique".
Ces techniques furent mises en œuvre eu Yougoslavie, Irak, Libye et aujourd'hui Israël marionnette privilégiée des USA qui en use et en abuse en ciblant particulièrement les enfants, tout comme essaye de le faire l'armée de la junte ukrainienne en visant particulièrement écoles, hôpitaux , lieux de rassemblement comme les mairies ou les arrêts de bus.
La guerre en devenir serait sans retenues morales et les populations civiles en seraient l'enjeu pour faire pression sur les combattants.
J'expose ci-dessous la théorie étasunienne des cinq cercles nous voyons que la doctrine militaire US ne possède pas la moindre parcelle d'humanité elle est horrible et terrifiante.
Pour les USA , « Contrairement à Clausewitz, la destruction des armées de l'ennemi n'est pas l'essence de la guerre ; l'essence de la guerre est de convaincre l'ennemi d'accepter votre position, et combattre ses forces militaires est au mieux un moyen pour une fin, au pire un gaspillage total de temps et d'énergie»
- 1er cercle : le commandement
- 2e cercle : les éléments organiques essentiels (production d'énergie, fourniture de carburant, approvisionnement en nourriture et finances)
- 3e cercle : l'infrastructure, principalement les structures de communication physiques (routes, ports et aéroports)
- 4e cercle : la population (qui assure la protection et le soutien des dirigeants)
- 5e cercle : les forces armées ennemies
Une image très démonstrative d'une jeune femme tuée tenant encore son enfant dans les bras, tué également a été censurée.;
Effets de la théorie des cinq cercles appliquée par la junte de Kiev
Selon cette théorie, il est nécessaire de frapper l'un ou quelques-uns de ces cinq cercles (et plus particulièrement leurs points décisifs), ou à tout le moins le plus possible d'entre eux, afin de paralyser durablement les forces ennemies. Cette frappe doit se faire idéalement par bombardement aérien, permettant à l'attaquant de minimiser ses propres pertes. Les armées ennemies deviennent alors des « appendices inutiles « .
On s’aperçoit bien que la réalité des guerres étasuniennes même par marionnettes interposées suit parfaitement ce schéma mais qu'également les 2,3,et 4ème cercles sont définis par l'ONU comme crimes de guerre, ce que les USA n'ont rien à faire n'ayant rien à craindre d'une ONU à leur service.
On peut aisément penser que la force armée étasunienne n'espère pas s'engager directement dans un tel conflit, son matériel pourtant considérable est obsolète il fut conçu dans les années 70 et est de type colonialiste pour attaquer essentiellement par voie aéronavale de petits pays du Rimland. L'armement russe n'est que défensif, mais impressionnant en efficacité, il ne possède pas de forces de projection mais la défense de la Russie est inexpugnable.
Le bût US pour le moment en attendant mieux est d'affaiblir la Russie, l'Allemagne et l'Europe d'une part pour imposer son traiter de libre échange transatlantique TTIP mais aussi en affaiblissant la Russie pouvoir espérer un jour se la saisir comme ils y étaient pratiquement parvenu sous Eltsine.
Mais tout ceci est jouer avec le feu, l'engrenage est déjà en marche. Cette troisième guerre mondiale déjà engagée sur la frontière entre la Russie et l'Ukraine sera certainement la plus terrifiante en comparaison des deux autres, elle mettra en danger l'humanité dans sa totalité, mais les USA ont pour devise tout détruire pour mieux resurgir selon un autre de leur théoricien Léo Strauss pensant que du chaos pouvait sortir des choses meilleurs.
Voilà, les criminels sont à l’œuvre, saurons nous arrêter la machine infernale qui roule et s'accélère emmenant l'humanité vers l'abîme. Pourtant peu de nos concitoyens sont conscients du danger extrême qui nous guette. Poutine est diabolisé par la presse de guerre, et les horreurs de Gaza font l'actualité des médias sans qu'une seule image ne filtre sur les horreurs similaires du Donbass. La connaissance des médias liés organiquement à l'impérialisme ne peut nous assurer que cette disparité dans le traitement de l'information est voulue et que l'affaire du massacre des gazaouis semble bien synchronisé pour masquer les provocations contre la Russie.
L'impérialisme ne fait jamais rien au hasard, l'affaire des trois adolescents israéliens présumés assassinés par des palestiniens, qui fut le signal du massacre, a tout de l'opération sous fausse bannière, aucune preuve n'ayant été apportée par l'état israélien.
Voyez à Gaza; des juifs massacrent des enfants et horreur suprême ils tirent sur des écoles de l'ONU ceci au vu et au sus de toutes les télévisions du monde voyant ce terrible spectacle à 20 h.
Juifs, Russie, Allemagne, USA, Europe ce terribles mélange nous rappelle bien des choses, mélange détonnant propice à une nouvelle guerre mondiale.
Alors la guerre ou la paix? Votre vie et celle de vos enfants ne tient plus qu'à un fil et c'est vous qui le tenez.
Saurez vous préserver la paix en déjouant les pièges médiatiques de l’impérialisme ?
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