LE PIGETON, UNE ESPECE EN PLEINE EXPANSION !
Posté par 2ccr le 27 février 2014
Vous n’êtes pas sans remarquer l’importance énorme qu’a pris la télévision, dans le sens d’un abrutissement orchestré des populations. Il y a 20 ou 30 ans, avant le développement de médias parallèles, d’Internet, certains décelaient déjà la trace d’une opération de lavage de cerveaux de plus en plus évidente. Dans tous les cas de figure, cet abrutissement est voulu. Dans quel but ? La question reste ouverte. Mais il y a une chose qui mène le monde, depuis l’aube des temps, c’est le redoutable mélange entre la cupidité et la bêtise. Ma statistique personnelle, depuis longtemps est qu’il n’y a que 5 % d’individus capables de penser par eux mêmes, capables de réfléchir, de faire preuve d’esprit critique, d’une certaine autonomie au plan moral, et sur le simple plan de la raison. A cela il faut ajouter 20 % d’inconscients, qui sont dévorés par leur égoïsme, leur ambition et leur … paranoïa. Ainsi, quelqu’un qui appartient à ces 20 % estime que la recherche d’un pouvoir le plus grand possible est une question de survie, pour lui, pour les siens, pour son ethnie, son pays, position qui confère à ses yeux tous les droits.
Et les 75 % restants ? Et bien, ceux-là sont manipulables à merci, dans n’importe quel sens. On peut les endormir, créer chez eux la peur, les assujettir, les dresser contre un autre groupe, les faire se battre les uns contre les autres, à petite ou à grande échelle. On peut les appauvrir jusqu’à la dernière extrémité, sans qu’ils se révoltent. En France est apparu un dessin humoristique qui suggérait l’apparition, par recombinaison génétique, d’une nouvelle espèce, le Pigeton.
Un Pigeton est un animal qui a la tête d’un pigeon et le corps d’un mouton. Cet animal avale n’importe quoi et se laisse tondre sans réagir. Accessoirement, les Pigetons peuvent avoir des comportements collectifs, en étant capables de suivre un leader de la manière la plus irrationnelle, par millions. Entre deux phases d’une remarquable passivité, on peut trouver chez eux des accès de violence assimilables à des défoulements. En exploitant ce capital de violence latente on peut constituer des armées de Pigetons, de part et d’autre d’une frontière, derrière des bannières, et les amener à se combattre jusqu’à la mort avec le plus grand esprit de sacrifice. Lors de ces affrontements entre Pigetons de deux clans adverses, il n’est pas rare de voir des entreprises spécialisées fournir des armes aux deux camps, par souci d’équité.
Et pour éviter que des Pigetons d’un même camp se combattent, on les dote d’uniformes bien reconnaissables. Lors de la cessation des hostilités, des distributions de médailles sont pour eux l’objet d’une grande satisfaction et fierté. On peut alors organiser des cérémonies commémoratives se situant autour de la tombe d’un Pigeton inconnu, considéré alors comme le Pigeton-héros-type. Les guerres restent de facto des moments d’intense activité économique et de consommation. On assiste alors à un raccourci spectaculaire entre la production et la consommation, puisqu’on produit des tas de choses coûteuses et sophistiquées pour les casser immédiatement. Le coût de la main d’œuvre est alors au plus bas.
En temps de paix, le Pigeton est incité à consommer et à fournir de la laine, récoltée par des tondeurs de Pigetons, qui peuvent alors appartenir à une quelconque des ethnies constituant les Euro-Pigetons. Une stratégie d’obsolescence programmée est appliquée pour que le remplacement des objets se fasse à un rythme soutenu (celui des ampoules électriques, pour ne citer que cet exemple).
Les tondeurs de Pigetons constituent-ils en quelque sorte une espèce différente ? Et bien, oui et non. En effet, un Pigeton lambda, à la suite d’un rituel appelé élections mute en général assez rapidement en se transformant lui-même en tondeur de Pigetons. Cette mutation peut être considérée comme un phénomène naturel. C’est l’expression de l’adage bien connu, que les pigetons dominants ont toujours en tête : « Tonds, ou sois tondu ! »
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