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vendredi 15 mai 2015

CELUI QUI DIT LA VERITE ........ IL DOIT ETRE EXECUTE





« Il faudrait être bien peu français pour ne pas souffrir horriblement de tous les maux et de toute l’humiliation qu’éprouve notre malheureux pays. »

Talleyrand (1)



En France, à l’ère des nouvelles technologies, nous pourchassons, diabolisons, en place publique, philosophes et humoristes. Avec autant d’acharnement qu’en mettaient les Inquisiteurs du Moyen-Age ou les "bien-pensants" de l’Ancien Régime.


France : Cartographie du Fanatisme…

Nous assistons à une hallucinante chasse à l’homme, un lynchage à la Ku Klux Klan, une mise en scène histrionique où des prêcheurs hystériques singent ces bourreaux de la Place de Grève qui rouaient vif, à coups de barres de fer, le condamné livré à la vindicte de la foule…
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Cet homme est un humoriste : Dieudonné
Ses accusateurs, politiciens et médias déchaînés, comme dans la plus perverse des tyrannies, postillonnant leur haine à son encontre sous forme des pires calomnies : "raciste", "antisémite" !...

Ce qu’il n’est pas, évidemment.

Mais, tel le Bouffon des Cours féodales, qui avait souvent plus de noblesse, d’intelligence et de talent que la caste régnante, il met à nu la veulerie, le mensonge, la cruauté et l’imposture d’un système qu’il résume dans un geste devenu, à présent, un emblème :
« La Quenelle » !

Le pouvoir admet toutes les manifestations et défilés de protestation à son encontre. Il s’en fiche, car il détient la "force légitime" même si son régime devient "illégitime" à force de mentir à ses concitoyens ou électeurs, et de les spolier.

Sauf une, celle qui le tue : le ridicule.


France : Cartographie du Fanatisme…

"La Quenelle", ce symbole "anti-système", "anti-establishment" comme le qualifient les anglophones qui en rient, notre nomenklatura en a peur. Il fait tâche d’huile. Plus : une trainée de poudre.
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Tous les milieux l’adoptent, le font circuler, l'échangent, sur les réseaux sociaux. Dans l’esprit : « Arrêtez de nous prendre pour des imbéciles ! ».
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Prise de conscience collective inacceptable, pour les castes au pouvoir. Alors, pour le disqualifier, elles le transforment en "geste nazi" …
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A se pincer pour y croire…
Jusqu’à inculper des lycéens pour « apologie de  crime contre l’humanité » pour avoir reproduit ce geste dans un des couloirs de leur lycée  (2) :
« Deux adolescents de 17 ans ont été placés en garde à vue lundi soir pendant plusieurs heures au commissariat de Montgeron (Essonne) pour s'être photographiés en train de faire le "salut de la quenelle" dans un couloir de leur lycée. Le parquet d'Evry a retenu l'infraction "d'apologie de crime contre l'humanité" et ouvert une enquête… »

Pauvre France… En 2014…

L’hystérie collective de notre nomenklatura est révélatrice. Permettant plusieurs constats.

i)  Le premier constat : celui d'identifier la parfaite superposition au millimètre, dans une rigoureuse cartographie du fanatisme, de la nébuleuse qui s’acharne contre Dieudonné, avec celle qui s’enflamme, se surexcite, à intervalles réguliers, dans les plus frénétiques aventures coloniales de ce XXI° siècle.

Tous les mêmes : médias, évangélistes de la haine, des bombardements et de la guerre, partisans de l’hyperviolence et du chaos. Animateurs vibrionnants, et infatigables, des campagnes de propagande islamophobes, propagateurs délirants de la destruction d'une multitude de pays avec des centaines de milliers de morts et des destructions colossales : Irak, Afghanistan, Liban, Soudan, Somalie, Pakistan, Lybie, Syrie, etc. La Palestine et Gaza étant le défouloir permanent de leur sadisme prédateur...

En fait, dans le système idéologique et donc politique qui est imposé à nos sociétés, ce sont ces apologistes des crimes contre l’humanité qui, au nom des "Droits de l’Homme", plastronnent dans l’arrogance. Dans l’impunité. Dieudonné servant de bouc émissaire aux ravages et aux orgies sanguinaires dont ils sont les promoteurs zélés.
Syrie : le chaos promu par nos prêcheurs des "Droits de l'Homme". La ville de Deir Ezzor
Syrie : le chaos promu par nos prêcheurs des "Droits de l'Homme". La ville de Deir Ezzor
ii)  Le deuxième constat : celui de voir s’ériger dans notre pays en "norme", sous une énorme pression venue et organisée de l’étranger, le « délit d’opinion ». Qui est la négation absolue de toute "Liberté" et du principe primordial, fondamental, de toute "Démocratie". Puisqu’il ne s’agit, rien de moins, que d’annihiler tout esprit critique, droit d’expression, d’information et de réunion. C’est en cela que chaque citoyen doit se dresser pour refuser une telle régression, une telle répression.

Répression utilisant entre autres moyens, au delà d’un terrorisme intellectuel fondé sur une propagande mensongère et culpabilisante, une loi dite "Gayssot" (député communiste...). Dont tout citoyen informé sait pertinemment qu’elle est rigoureusement anticonstitutionnelle au regard de la Constitution de notre pays, et en opposition absolue avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Parmi les nombreux commentaires de juristes qualifiés, relisons ceux célèbres de Maître Vergès, lors du procès du philosophe Roger Garaudy. (3)

iii)  Le troisième constat : celui de voir des notables locaux, maires, et autres professionnels vivant grassement de la politique, "se coucher" devant cette attaque délibérée, planifiée, contre nos "Libertés Publiques", pour interdire les spectacles de Dieudonné.

Notons que les plus empressés, complaisants, obséquieux, rampants, tartufes, dans cette abjecte mascarade, sont ceux qui ont le plus de casseroles, et même de condamnations, attachées à leurs basques : emplois fictifs, détournements de fonds publics, et autres entourloupes dans les marchés publics. Les premiers à pactiser avec le diable pour enfermer leurs concitoyens dans la servitude, dès les premiers courants d'air, en dignes « collabos » dont l’Histoire, à commencer par celle de notre pays, est remplie de si lamentables exemples...

Finalement, n’est-il pas compréhensible que les Français démontrent à cette caste politicienne, imbibée de combines et de compromissions, dont l’étoffe n’est pas supérieure à celle de la bande à Lafont de la deuxième guerre mondiale, leur immense mépris par une "Quenelle" ?...

iv)  Le quatrième constat : celui sidérant de subir en France, où la laïcité fait Loi, le sionisme en  religion d’Etat. Aussi rigoureuse dans sa vulgate inlassablement répétée, ses sempiternelles cérémonies et commémorations, ses immuables dogmes. Avec sous la moindre contestation, le déferlement de son Inquisition et ses procès en sorcellerie pour hérésie et blasphème, orchestrés par son appareil médiatique. Dans une démence, une transe, moyenâgeuses…

Alors que le sionisme n’est pas une religion. Contrairement au Judaïsme, fondement des deux religions monothéistes : Christianisme et Islam. Le sionisme n’est qu’une des nombreuses idéologies issues du XIX° siècle. Lancée, par l’austro-hongrois Theodor Herzl, au congrès de Bâle en 1897.

Ecoutons Gilad Atzmon (4), juif pratiquant, écrivain et célèbre joueur de saxophone, que nous aimons et honorons comme Ilan Pappé et tant d’autres de ces juifs résistant au délire sanguinaire du sionisme actuel.

Militaire lors de l’invasion du Liban en 1982 sous les ordres de Sharon, il s’est révolté contre les atrocités commises. S’exilant à Londres. S’insurgeant contre ce radicalisme religieux qu’est le sionisme. Le premier au Moyen-Orient contemporain, provoquant en réaction tous les autres. Radicalisme consistant pour une idéologie à instrumentaliser une religion à des fins politiques et économiques, au profit d’une caste.

Gilad Atzmon soutient Dieudonné et partage sa critique du communautarisme, y compris celui dominant dans la société française du sionisme. Il commence sa vidéo par une magistrale "Quenelle" en solidarité avec lui. Condamnant le fanatisme de la nomenklatura de notre pays. Plus spécialement, la lâcheté et l’ignominie de la « gauche française » qui ne cesse de trahir les idéaux et valeurs qu’elle se devrait de défendre, de promouvoir. De Liberté, de Solidarité et de Paix entre les citoyens de chaque pays et entre les peuples.

Position d’Humanisme et de Courage…

Ou encore, Jacob Cohen.

A ne pa confondre avec Patrick Cohen, militant et virulent propagandiste du sionisme sévissant dans nos médias. Véritable Torquemada, avec ses "listes noires" des personnalités ou d'intellectuels à interdire de parole. Les qualifiant de "cerveaux malades" pour s'opposer à cette idélologie.

Jacob Cohen, juif français, est un de leurs adversaires les plus courageux. Bien sûir, lui aussi est boycotté par les médias de notre pays.

Tout comme les israéliens Gilad Atzmon et Ilan Pappé qui se sont exilés en Grande-Bretagne, il appartient à cette partie de la communauté juive qui ne se laisse pas intimider par le "radicalisme sioniste" et son hyperviolence. Notamment en Palestine.

Il est bon de se rappeler quelques unes des plus illustres figures, passées ou présentes de ce mouvement de résistance pcculté par les médias occidentaux : Edgar Morin en France, Harold Pinter en Grande-Bretagne, Alberto Moravia en Italie, Arthur MillerIsaac Assimov ou Noam Chomsky aux Etats-Unis.

Ecoutons Jacob Cohen, condamner ce fanatisme et son instrumentalisation des institutions de la France :

Tous les prochains spectacles de Dieudonné en Suisse affichent, déjà, salle comble. Il est attendu  avec impatience dans le monde entier par le public francophone : expatriés, étudiants, cadres locaux parlant français, etc. En Russie : Moscou et Saint-Pétersbourg. En Chine : Shanghai et Pékin. En Amérique du sud : Buenos Aires, Rio, Sao Paulo. Et même : à Santiago du Chili.

N’en déplaise au ramassis de fanatiques qui souhaite sa destruction, Dieudonné est devenu pour notre pays un symbole de la « Liberté d’Expression ». Tous ceux qui soutiennent cette Liberté, fondement de la Dignité Humaine, sont, solidairement, "fusionnellement", avec lui.

Et, dans le pire des cas, il sera reçu à bras ouverts, aux côtés d’Edward Snowden, en tant que réfugié politique en Russie…




(1)  Talleyrand, Jean Orieux, Flammarion, 1970, p. 559.
(2)   « Quenelle : deux lycéens en garde à vue pour "apologie de crime contre l’humanité" », Le Parisien, 7 janvier 2014, http://www.leparisien.fr/essonne-91/quenelle-deux-lyceens-en-garde-a-vue-pour-apologie-de-crime-contre-l-humanite-07-01-2014-3470857.php
(3)  Jacques Vergès, plaidoirie reproduite dans "Le procès de la liberté", R. Garaudy et J. Vergès, Editions Vent du large, Paris, 1998, pages 109 à 131
(4)  Gilad Atzmon : Le Jazz et Le Juste, 8 février 2008, http://stanechy.over-blog.com/article-16427694.html

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