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samedi 10 mars 2018

770 euros/seconde, ET VOUS

SOURCE
Le 22 mars, journée de mobilisation générale, risque d’être une réponse cinglante à l’acharnement de l’ultra-libéral Macron contre les moins « fortunés ». Le « bas peuple », soi-disant cause de toutes les difficultés de la France, qui pour une partie s’est fourvoyé dans le choix macronien, n’a désormais droit qu’à l’arrogance et au mépris de la part des gouvernants et des députés godillots LREM, à l’heure où l’injustice sociale atteint des sommets.
En perte de popularité vertigineuse, dans les sondages d’opinion, Macron ne fait que subir les conséquences logiques, en termes de rejet, de la politique ultralibérale qu’il mène. Les défections, dans sont propre camp, sont nombreuses, surtout parmi les retraités, qui se sentent, non seulement trahis, mais, à juste titre, également insultés par les propos de certains députés LREM, tels ceux, ignobles, de M. Eric Alauzet (1) : « Les retraités font aujourd’hui partie d’une génération dorée ! Et s’ils ont travaillé toute leur vie, ça ne suffit pas comme argument au moment où il faut trouver de l’argent pour renflouer les caisses de l’État ».
Réaction d’un macroniste : « Par Lazenfort, le 06/03/18 à 18:45. Ce monsieur (Alauzet) est sans aucun doute ce qui fait honte a ce pays. Arrogant, méprisant, insultant et en plus député depuis trop longtemps. Certainement le vent l a fait changer de camps. Lrem dont je suis est foutu.. Pourquoi des millions de retraites nous tournent le dos. Dans nos comités c est la fuite. A cause de personnes comme vous qui insultent et méprisent, qui ne connaissent que leur indemnité grassouillette sans travailler, lrem va couler je quitte ce navire a cause de gras sur nos impôts comme vous monsieur le député tourne veste. »
L’Europe libérale que défend Macron bat de l’aile
Manifestement, ce parlementaire acupuncteur, ex-Les Verts et EELV, dont la cuti a viré au macronisme, oublie que ce sont des politiciens libéraux, comme lui, qui ont privé l’État du droit régalien de battre monnaie et de s’autofinancer, en livrant la finance aux banques, en 1973, sous Pompidou, avec un ministre des Finances, nommé Giscard d’Estaing, sous l’amicale pression d’un certain Rothschild, un richissime banquier d’affaires, dont Macron a été l’associé-gérant de 2008 à 2012.
Dans un contexte de déconfiture des partis classiques (UMPS), le chantre des nantis mènera le coup d’état que l’on connaît, en 2017, pour le compte de la haute finance, en se faisant élire président de la République. Il est donc logique qu’il conduise, aujourd’hui, la politique de casse sociale que lui dictent ses bailleurs de fonds, avec l’assentiment de l’Europe libérale et les forts encouragements du président de la Commission européenne et ex-premier ministre du paradis fiscal luxembourgeois, Jean-Claude Juncker.
La supercherie Macron durera-t-elle ? Non, à en croire les peuples européens, qui s’éloignent les uns après les autres des partis socio-démocrates -voir la chute du SPD de Martin Schulz, en Allemagne- ou libéraux, tel celui de Matteo Renzi, le jumeau de Macron, qui vient de se prendre une belle claque électorale, aux législatives, en Italie. Le 22 mars sera un premier test, en France, de la capacité des citoyens à dire non à l'inacceptable, que dénonce avec énergie la France Insoumise de Mélenchon ! 
Le système ultralibéral planétaire se fissure sous la pression des peuples
En réalité, les riches de la planète sont aux abois, car le système économique et financier mafieux et destructeur, qu’ils ont imposé aux États, au sortir de la seconde guerre mondiale, grâce à la complicité de politiciens lâches et cupides, se fissure sous la pression des peuples. Des peuples qui prennent de plus en plus conscience, grâce aux réseaux sociaux et l’info libre sur internet, malgré la hargne des médias aux ordres pour contrer toute vérité contraire aux intérêts de leur patron, de l’extrême nuisance de ce système fou, au mains d’une poignée, pour le développement du bien-être des êtres humains.
Aux ordres de la haute finance, Macron, la marionnette des riches, demande des sacrifices aux plus fragiles : les retraités, les chômeurs, les fonctionnaires, les cheminots, les agriculteurs, etc.. Au lieu de permettre à ces derniers de s’affranchir des multinationales de l’empoisonnement phytosanitaire, il les laissent crever avec à peine 300 € de revenus mensuels pour certains. A titre d’exemple, un maraîcher qui vend des fruits et légumes, en dehors des catégories Monsanto, est passible de 450 € d’amende.
Suppression de l’ISF, Macron fait un cadeau de 552 millions à Bernard Arnault
Au lieu d’imposer une taxe sur les transactions financières, qui résoudrait immédiatement la plupart des problèmes financiers, Macron préfère taper sur les plus faibles avec la CSG, qui frappe tout le monde, et surtout les petits retraités. Le problème vient-il toujours des mêmes, les bouc-émissaires faciles, taxables sans discernement ? Non, bien sûr ! Il vient des inégalités abyssales de revenus entre ceux qui possèdent et les autres.
Ainsi, le PDG de LVMH, Bernard Arnault, détient une fortune personnelle de 60,5 milliards d’euros, soit davantage que le PIB de l’Éthiopie, avec 58,8 milliards. En supprimant l’ISF, Macron a signé un chèque de 552 millions d’euros à son grand ami Bernard, lequel, grâce à ce cadeau, a accédé à la 4ème place des plus grosses fortunes mondiales.
Pendant ce temps, on égare l’attention des gens dans des débats sociétaux à rallonge, autour du harcèlement, de la procréation, des fausses nouvelles, etc. Certes des sujets importants, pour certains, mais inquiétants dans l’orientation répressive qui est préconisée pour d’autres, comme la tentative de museler la liberté d’expression, en sacralisant davantage les soi-disant médias aux ordres qui entendent défendre leur monopole, en s’en prenant avec virulence à la presse non conforme, tel Le Média, de Gérard Miller, qui dérange de plus en plus la bien-pensance.
Les privilégiés qui profitent de l’argent en France
La France compte 40 milliardaires. Les cinq premiers détiennent un capital de 137 milliards. N’y a-t-il pas là une source de financement évidente, plutôt que de s’en prendre à ceux qui ne gagnent rien, en comparaison des salaires exorbitants des 600 hauts fonctionnaires (2), qui perçoivent, en moyenne, plus de 150 000 € par an, sans compter les avantages, pour une efficience douteuse, épinglée en décembre 2017, par la Cour de Comptes ?
Etait-il urgent, pour Macron, de relever de 40 % le montant des indemnités des élus des grandes villes et des présidents des collectivités territoriales, Conseil régional et Conseil départemental ? Ce dernier, anciennement appelé Conseil général, devait disparaître sous Hollande. Renouvelés en 2015, ces conseils « rente de situation » comptent 4333 conseillers départementaux, parfaitement inutiles et permettent à des hobereaux de province cumulards de privilèges, de vivre des vies princières aux frais des contribuables (3).
A-t-on besoin d’un Sénat, dont les dépenses de fonctionnement sont un luxe, hors de portée du budget de la nation France ? Entretenir grassement 348 sénateurs « fainéants », seuls 90 d’entre eux sont assidus, les autres ne mettent quasi jamais les pieds au Sénat, est une aberration. A titre de comparaison, l’Allemagne (plus de 80 millions d’habitants) ne compte que 70 sénateurs.
Les profits du CAC 40 ont atteint la somme astronomique de 93,4 milliards d’euros. Où est passé cet argent, si ce n’est dans les paradis fiscaux, dans les dépenses futiles de quelques-uns, dans le même temps où d’autres crèvent de faim et de froid, privés de tout ou presque. M. Arnault a-t-il réellement besoin de 47 000 € par minute pour bien vivre ?
« Ceux qui luttent ne sont pas sûr de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu ». Berthold Brecht.
La vie est brève. Un peuple résigné, face à l’injustice, est un peuple d’esclaves.
C’est exactement ce qu’attend Macron, président des nantis et des petits rêveurs de lendemains ubérisés.

Verdi
Vendredi 9 mars 2018

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