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dimanche 10 mai 2015

" JE SUIS CHARLIE " le film attendu par 65 millions de bénis-oui-oui . VICHY C'EST ICI ET MAINTENANT !!


LE MONDE REVE D'ERIC CHIOTTI

“La manifestation a été tout sauf antimusulmane. Au contraire, elle était fraternelle. Son message était clair : «On fait tous partie (même si c’est en partie faux) de la même communauté nationale, qui est républicaine» et «ce sont les valeurs républicaines qui nous tiennent ensemble», et non pas telle ou telle opinion politique, telle ou telle croyance. C’est la république qui est le cœur de l’affaire.” [Laurent Joffrin, Libération, 06/05/2015]

« Il faut traquer les imams radicaux », Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes (13/01/2015)

Nice (Alpes-Maritimes), samedi. Pour Eric Ciotti (au centre), « Tout le monde a bien pris conscience qu’il y aurait un avant et un après-7 janvier 2015. »
Nice (Alpes-Maritimes), samedi. Pour Eric Ciotti (au centre), « Tout le monde a bien pris conscience qu’il y aurait un avant et un après-7 janvier 2015. » (Photopqr/Nice-Matin/Laurent Carre.)
Le député Niçois Eric Ciotti, secrétaire national chargé des questions de sécurité à l’UMP, est partisan de la ligne ferme.
Quelles leçons tirez-vous des grandes manifestations de ce week-end ?
ERIC CIOTTI. La mobilisation a été formidable.
Impressionnante par sa force et sa dignité. Dans toutes les rues de France, et notamment à Paris, nous avons assisté à la révolte d’une nation qui refusera toujours de céder au terrorisme. Il y avait de l’émotion, de la douleur, mais aussi une forme de colère et de volonté. Tout le monde a bien pris conscience qu’il y aurait un avant et un après-7 janvier 2015. On ne pourra vraiment plus jamais raisonner de la même façon.
Que proposez-vous ?
D’une façon générale, je pense que nous pouvons parvenir à un consensus politique sur au moins deux questions : l’augmentation des moyens humains et budgétaires pour nos dispositifs de protection et l’augmentation des moyens de la Défense nationale concernant les opérations extérieures. Pour le reste, ce sera peut-être un peu plus compliqué, et les clivages reprendront probablement le dessus. Personnellement, je suis favorable au principe de rétention de sûreté pour les terroristes et à l’installation de centres de rétention qui accueilleraient les personnes à risques.
Cela concernerait qui ?
Soit des individus qui ont déjà purgé leurs peines mais présentent toujours une extrême dangerosité. Soit des gens à qui on ne peut rien reprocher sur le plan pénal mais dont on connaît les engagements radicaux et la menace potentielle qu’ils représentent. Soit encore des combattants qui ont fait le jihad et rentrent de pays étrangers comme l’Irak et la Syrie. La décision de placement serait prise par le parquet antiterroriste et les préfets. On pourrait s’inspirer du modèle que l’on applique aux malades psychiatriques lorsque l’on juge qu’ils sont dangereux pour la société.
Vous présidez une commission d’enquête parlementaire sur les filières jihadistes. Comment contrer ce phénomène ?
La loi sur le renseignement doit afin aboutir pour donner plus de latitude aux services. Il faut notamment que les dispositifs d’interception (données téléphoniques, fichiers informatiques) soient élargis. Nous devrons également aborder la question de l’organisation du culte musulman et la création d’un organe de contrôle des imams de France. Il faut traquer les radicaux, ceux qui incitent au jihad. Pêle-mêle, il faudra aussi se pencher sur la radicalisation en prison et la question de l’aménagement des peines. On a trop longtemps opposé, de manière un peu naïve, liberté individuelle et sécurité. J’estime que la seconde est garante de la première. Notre pays a été attaqué. On lui a déclaré la guerre. Nous n’avons pas d’autres solutions que de la gagner. Mais, pour cela, il faut s’en donner les moyens.
Source : Le Parisien, le 13 janvier 2015.

“Salut les terriens” sur Canal + : Éric Ciotti ignoble sur l’islam et l’immigration, 10/05/2015

Je rappelle qu’Eric Ciotti est député UMP, Président du conseil départemental des Alpes-Maritimes et, cerise sur le gâteau, secrétaire national de l’UMP aux questions de sécurité….
LE PLUS. Invité de Thierry Ardisson sur Canal Plus, le député des Alpes Maritimes est parvenu à être plus islamophobe encore que son collègue Christian Estrosi. Une performance ignoble de bout en bout estime notre chroniqueur Thierry de Cabarrus. Décryptage.
Éric Ciotti, invité sur le plateau de "Salut les Terriens" le samedi 9 mai 2015. (Capture d'écran Canal Plus)
Éric Ciotti, invité sur le plateau de “Salut les Terriens” le samedi 9 mai 2015. (Capture d’écran Canal Plus)
Il y a chez Éric Ciotti quelque chose d’ignoble, qui consiste à dire les pires horreurs avec l’accent chantant niçois et une sérénité aussi lisse que son crâne chauve.
Ainsi, samedi 9 mai dans l’émission “Salut les terriens” (à 8 min 18, partie 2) , a-t-il déroulé une série de mesures iniques destinées à montrer aux électeurs qu’en matière de lutte contre l’islam, l’immigration et la délinquance, l’UMP n’avait rien à envier à Marion Maréchal-Le Pen, la candidate du FN pour les régionales en Paca.

Ratisser le plus large possible

Sans aucun doute, Éric Ciotti est parvenu à nous convaincre que son patron, Nicolas Sarkozy, était prêt à tout pour ratisser le plus large possible. Y compris à encourager le député des Alpes Maritimes à dire n’importe quoi pourvu qu’il fasse peur et qu’il recueille le maximum d’électeurs d’extrême droite dans l’escarcelle de l’UMP.
On pouvait se demander, en écoutant Éric Ciotti multiplier les appels à l’islamophobie et au repli sur soi, ce qu’il pouvait y avoir de commun entre un Alain Juppé qui se veut humaniste et ce partisan outrancier de “l’autorité” (du nom du livre qu’il venait présenter à “SLT”), à part le sigle UMP.
Et l’on se prenait à penser que décidément, le futur nom du parti, “Les Républicains”, ne s’appliquait pas à tout le monde de la même façon.

Le rejet de l’islam, “valeur” de l’UMP

Prenez par exemple la phrase la plus dégueulasse (la “troisième guerre mondiale” déclenchée par “l’islamofascisme contre ‘la civilisation judéo-chrétienne’”) prononcée par Christian Estrosi qui, c’est le moins qu’on puisse dire, n’est pas son copain : eh bien non seulement il la reprend à son compte sans ciller, mais il la justifie.
En gros, dit-il (pas de finesse là dedans), l’UMP doit dénoncer en vrac le communautarisme, l’immigration et l’insécurité au nom de la défense de la civilisation judéo-chrétienne pervertie par l’étranger musulman, car ce rejet de l’islam et de la communauté qui s’en réclame, ce sont les “valeurs” de l’UMP.
Et après avoir balancé son paquet bien odorant, voilà qu’Éric Ciotti s’autorise un gros clin d’œil en disant clairement que tout ça, c’est de la stratégie électorale, et qu’il ne faut pas “laisser le monopole des idées” (sic) au Front national.

Il propose des prisons payantes

Il faut s’accrocher, car ce samedi soir, ça pue vraiment chez Thierry Ardisson. Et ce n’est pas fini.  Le secrétaire général adjoint de l’UMP en charge de la sécurité est là pour dérouler son programme ultra droitier en matière d’autorité. Alors, nous voilà servis avec son service citoyen pour les délinquants, son service national obligatoire pour tous les jeunes, son dépistage de la drogue au lycée, sans oublier ses prisons payantes (17 euros par nuit !) et payées par les détenus eux-mêmes.
À chaque proposition plus délirante que la précédente, Éric Ciotti dégaine un sourire modeste destiné à faire passer la pilule chez le téléspectateur sidéré. Mais l’on n’a pas encore tout entendu, car dans le domaine de la proposition bête et méchante, il a de la ressource, l’invité politique de “SLT”.

Il veut supprimer les aides sociales

Ainsi, pour juguler l’immigration, nous dit-il avec un cynisme serein, il suffit tout bonnement à la France d’abandonner son modèle social beaucoup trop généreux :
“Il faut que le modèle soit moins attractif parce qu’aujourd’hui, ceux qui viennent dans notre pays pour des raisons économiques ne peuvent plus trouver un travail, pour l’essentiel, et ils ne peuvent pas y trouver un logement. Donc c’est une illusion que de laisser croire à des personnes qui sont déjà en immense difficulté que sur le continent européen, on va leur apporter plus. Donc, il faut que le modèle social soit moins attractif…”
Voilà qui vient compléter la proposition ahurissante de Laurent Wauquiez qui, lui, vise les assistés de souche et qui veut, lui aussi, détruire le modèle social français.
Et comme si Éric Ciotti n’était pas lui même convaincu par ses propres arguments (“il faut aider ces pays à se développer, à croître, à créer des emplois” pour stopper l’immigration en amont), voilà qu’il propose une solution encore plus radicale : couler les bateaux des passeurs en envoyant une force militaire pour les détruire, rien que ça !

La laïcité, cache sexe de l’islamophobie

En matière de religion, de sécurité, d’immigration, Éric Ciotti vomit ses solutions les unes après les autres avec une componction et une sincérité allumée digne d’un prêcheur en chaire des années 1950 promettant à ses ouailles les feux de l’enfer.
Sauf qu’on est en 2015 et que ce discours manichéen fondé sur la peur doit être dénoncé sans relâche, pour ce qu’il offre de nourriture au racisme, à l’islamophobie et au bout du compte, au Front national.
Dans sa logorrhée effrayante, Ciotti cite en vrac le voile, la burqa, nos modes de vie, notre culture, notre identité, notre civilisation menacés, mais aussi l’impunité des délinquants, le laxisme de Christiane Taubira et la laïcité, ce cache sexe très pratique pour l’islamophobie d’aujourd’hui.
Décidément, samedi 9 mai, Éric Ciotti, l’évangéliste austère de l’UMP a bien fait son boulot de propagandiste toxique au service de son dieu Sarkozy. Et longtemps après son départ, demeure dans son sillage un fumet méphitique sur le plateau de “Salut les terriens”.
Source : Thierry de Cabarrus, pour L’Obs/Le Plus, le 10 mai 2015.

Parce que le “Charlie” Eric Ciotti, c’est encore mieux en tweets…




Ben tu m’étonnes, c’est surtout qu’au FN 06, ils n’ont jamais pu trouver des candidats encore plus extrémistes que les potes à Ciotti…
Mais bon, les républicains (ah flute, il va falloir l’appeler comme ça bientôt) veillent…
Bravo les djeunses, vous irez loin !
Rappelons la forte mobilisation lors de la manifestation du 11 janvier à Nice (patrie de l’anti-islamophobie bien connue…)
où notre gnome providentiel figurait bien entendu en 1ère place :
à tel point qu’en ce 10 mai, 4 mois après, la photo de la manif orne toujours son compte twitter :
et qu’il jour donc au chien de garde de Charlie :
le rappeur avait dit :
Vous étiez Charlie au moment des attentats ?
Non. J’étais ni Charlie ni pas Charlie. Je comprends l’indignation des gens après l’attentat, je comprends aussi l’indignation de certains musulmans qui se sont sentis insultés par un journal, même si je ne cautionne pas un tel attentat. Mais « Charlie Hebdo » a pris des risques. Quand tu t’attaques à une religion, tu sais que des extrémistes peuvent réagir ainsi.
La liberté d’expression signifie quelque chose pour vous ?
Oui, mais il y a une différence entre la liberté d’expression et l’insulte. Tu peux me critiquer, critiquer mon disque. Mais si tu me dis : « T’es qu’une merde », attends-toi à te prendre une tarte. Et là, ils ont dit : « Le Coran c’est de la merde. »
[...] “Quand on joue avec le feu, on se brûle”, rappelle la star du rap français. [...] Dans la vie, il faut assumer ses choix. Si tu habites en Australie au bord d’une plage infestée de requins blancs [...] que tu le sais et que tu continues à te baigner tous les jours, le jour où tu te fais croquer par un requin blanc, il faut assumer.” [...] “Ils savent à qui ils ont affaire, les mecs. Ils s’attaquent à l’islam, ils savent très bien qu’il y a un courant extrémiste, ils savent très bien comment les mecs fonctionnent, ils ont pris le risque de continuer à les attaquer”, poursuit-il, reprenant à son compte les arguments des anti-Charlie.
Et le rappeur d’ajouter : J’étais étonné que ça ne soit pas passé avant, parce que ce n’est pas la première fois qu’ils avaient fait des représentations du prophète.”
Ciotti a donc bondi : ”Ces propos sont intolérables, indignes, honteux, a continué le député des Alpes-Maritimes, (…) J’attends que le Parquet de Paris engage des poursuites contre ce triste personnage.”
Un bel esprit Charlie…
Du coup il a défendu Valls contre Todd :
(quoi que, c’était peut-être pour défendre Pétain, notez, je ne sais pas…)
On retrouve les mêmes mots que Jean Quatremer… (ah, ces passionnés de la liberté d’expression)…
À suivre, donc !
P.S. : je vous rappelle que le Eric Ciotti existe aussi en version maire dans le 06 :



CHEZ LES GENDARMES A 9 ANS POUR UNE QUERELLE D'ECOLE


J’aime de plus en plus mon pays, on sent qu’il glisse sur une jolie pente…
Florence et Patrick Moreau sont indignés par le sort qui a été réservé à leur fils Jordan, aujourd'hui traumatisé par son audition chez les gendarmes./Photo DDM, Michel Viala
Florence et Patrick Moreau sont indignés par le sort qui a été réservé à leur fils Jordan, aujourd’hui traumatisé par son audition chez les gendarmes./Photo DDM, Michel Viala
Jordan a été entendu, mardi après-midi, à la gendarmerie de Saint-Lys, parce qu’il avait tiré les cheveux d’une camarade de classe dont il était amoureux. Ses parents sont consternés…
En pleurs et tellement traumatisé qu’il ne veut plus revenir à l’école… Le petit Jordan, 9 ans, vit un véritable cauchemar dont ses parents ont beaucoup de mal à lui expliquer les ressorts.
«Il a eu droit au même traitement qu’un criminel pour une banale histoire de gamins et de cour d’école», s’indigne son père, Patrick Moreau, qui n’en revient toujours pas du sort que l’on a réservé à son fils. Mardi après-midi, Jordan a été convoqué avec sa famille à la gendarmerie de Saint-Lys pour répondre d’une plainte déposée par la mère d’une de ses camarades de classe. «Je pensais que c’était une affaire classée, confie Patrick Moreau. Il y a une quinzaine de jours, l’école nous avait téléphoné pour nous faire part de l’incident en nous disant qu’il y avait eu un petit souci et nous avions réprimandé Jordan pour son comportement». Son comportement ? Une réaction violente dans la cour de l’école contre «son amoureuse» de CM1. Trois gifles et des cheveux tirés.
«Il n’avait jamais fait ça, raconte son père. Apparemment, sa petite copine lui a dit qu’elle avait quelqu’un d’autre et qu’elle ne voulait plus de lui et Jordan a mal réagi. C’est une querelle comme on en voit souvent dans les cours de récréation. Un coup je t’aime, un coup je t’aime plus». Mais la mère de la victime ne l’a pas entendu de cette oreille. Et Jordan a été interrogé pendant une demi-heure par un gendarme. «On a vu qu’il était très mal à l’aise, mais il ne faisait que son boulot,
Ses collègues de juillet 1942 aussi je pense… Mais bon, c’est le boulot, hein…
constate Florence Moreau, la mère de Jordan, entendue elle aussi après son fils. Il nous a dit qu’un article de loi était sorti et que la gendarmerie était tenue de prendre toutes les plaintes qui lui étaient soumises. Au final, on a perdu deux heures pour régler une histoire de tirage de cheveux, c’est aberrant».
Jordan est sorti de cette audition en pleurant, impressionné par les conséquences de son geste. «C’est vraiment n’importe quoi, peste Patrick moreau, il n’y a même pas eu de blessures et l’école, qui est vraiment bien, avait eu, je crois, la réaction nécessaire et suffisante». Côté gendarmerie, on se borne à préciser que la plainte a été instruite conformément à la loi et que toutes les parties, directrice de l’établissement comprise, ont été entendues. «On nous a dit qu’il fallait maintenant attendre la décision du procureur pour savoir s’il donnait suite à la plainte ou pas, s’inquiète Patrick Moreau. La décision ne s’est pas fait attendre. Hier soir, le parquet des mineurs de Toulouse a décidé de classer l’affaire. Mais Patrick Moreau, qui a pris les conseils d’un avocat, s’interroge sur les leçons à tirer de cette histoire. Faut-il déclencher une telle machinerie judiciaire pour un accrochage qui se serait réglé en d’autres temps en famille ? La réponse est sans doute dans la question.

En janvier, un enfant entendu pour apologie du terrorisme

Dans un tout autre registre, au lendemain des attentats du mois de janvier, à Paris, une autre affaire concernant un enfant en milieu scolaire avait fait polémique, après l’audition par les policiers d’un élève de 8 ans. Dans son école de Nice Ouest, le petit garçon avait refusé de participer à la minute de silence pour les victimes. Interrogé par un enseignant sur son attitude, il aurait alors répondu : «Je ne suis pas Charlie, je suis avec les terroristes». C’est l’enseignant qui avait déposé plainte, provoquant un bel imbroglio. Le comité contre l’islamophobie en France (CCIF), association qui lutte contre les actes et les propos antimusulmans, avait ensuite affirmé que directeur de l’école avait interpellé l’enfant, qui jouait dans le bac à sable, en lui disant : «Arrête de creuser dans le sable, tu n’y trouveras pas de mitraillette pour tous nous tuer.» Des propos confirmés par l’avocat de la famille du garçon qui avait ensuite manifesté ses regrets. Peut-on incriminer de si jeunes enfants ? La loi prévoit qu’un mineur de moins de 10 ans peut rendre des comptes devant la justice s’il est doté de discernement. C’est-à-dire qu’il est capable de comprendre les conséquences de ses actes.
Il ne peut pas être mis en garde à vue. La police ou la gendarmerie peut l’interroger avec ses parents, mais il doit pouvoir quitter les locaux si lui-même ou ses parents le désirent. Le mineur de moins de 13 ans ne peut être placé en détention provisoire, en revanche, il peut être placé en foyer d’accueil.

Repères – Le chiffre : 10

Un mineur de moins de 10 ans ne peut être placé en garde à vue. Il peut être entendu avec ses parents, mais doit pouvoir quitter les locaux de police quand il le souhaite.
«Il a eu droit au même traitement qu’un criminel pour une banale histoire de gamins et de cour d’école»
Patrick Moreau, agriculteur, père de Jordan
Source : Gilles Souillès, pour La Dépêche, le 17 avril 2015.

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