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samedi 26 décembre 2015

DECHEANCE DE NATIONALITE /// NOUVEAU CACA NERVEUX DE NOS MERDES POLITIQUES

SOURCE 

Qui aurait pu penser que Hollande serait pire que Sarkozy, de surenchère en surenchère il s’enfonce au point de brader des socles de la démocratie et le droit du sol.
La déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 à laquelle la France a adhéré stipule :
Article 15
  1. Tout individu a droit à une nationalité.
    2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer
La cause est entendue quid de la déchéance de nationalité. Alors quelles sont les sournoiseries Hollandaises dans ce méli mélo entre la ministre de la justice et le président.
Rien de plus qu’une décision prise à chaud au moment des événements du 13 novembre où l’on fait une promesse inconsidérée. Lui un président qui dans un moment d’émotion oublie la déclaration universelle des droits de l’homme. Que dire de son entourage, que dire des hommes politiques que dire des journalistes, un d'eux l’aurait-il lu. Personne pour rappeler l’article 15.
Imaginons qu’un franco-belge soit démis de sa nationalité pour terrorisme, les belges seraient obligés de l’accepter parce qu’ils n’ont pas cette possibilité, ce n’est vraiment pas sérieux de refiler le bébé à ses amis.
Parfois j’hallucine quand je vois le tour que prennent les décisions politiques en ce moment c’est plus que de l’hystérie, tout cela pour surenchérir afin que personne ne puisse aller plus haut.
Nous bafouons allégrement la démocratie et la liberté avec l’assentiment de presque tout le monde politique et population, et la population accro aux médias n'est pas prête de se ressaisir.
L’état d’urgence est une entorse à la liberté des individus. Un acte terroriste n’est pas de nature à troubler l’ordre public, quand il a eu lieu l’on ne peut plus rien et ceux à venir s’adapteront aux nouvelles contraintes. Le terrorisme ne se supprime pas, il est inhérent aux organisations sociétales humaines quand les états disposent du droit de la force ou de la force du droit comme en démocratie, ce de quoi nous nous écartons.
J’ai déjà eu l’occasion de l’écrire le terrorisme est une partie intégrante de tous les états à toutes les époques. Nous en avons eu des tas, lutter contre le terrorisme par l’état d’urgence revient à l’installer ad vitam aeternam ; c'est-à-dire entrer en dictature.
Je rappelle à nouveau la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

Article 9

Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

Article 10

Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

Article 11

1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.

Article 12

Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.
Je crois bien qu’au lieu d’agiter des drapeaux certains citoyens feraient mieux de relire la déclaration universelle qui fonde notre république.
C’est une gageure que de se dire républicain et de vouloir installer dans la constitution une mesure d’état d’urgence. La république a les moyens de se protéger des actes terroristes, elle ne se les donne pas ou insuffisamment ou pas là où il le faut, car la lutte anti terroriste c’est du renseignement.
A moins que notre président décide de délivrer des cartes d’identité de terroriste pour ceux qui en feront la demande. Au point où nous en sommes comme l’état d’urgence ça rassurerait la population de les connaitre.

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